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Patrick Liewig (Le coach de l’ASEC): "Comment nous avons neutralisé le WAC"

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Patrick Liewig (Le coach de l’ASEC): "Comment nous avons neutralisé le WAC"

25 April 2007 0
Patrick Liewig (Le coach de l’ASEC):  "Comment nous avons neutralisé le WAC"

Certains redoutaient le déplacement de l’ASEC au Maroc. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. Les Mimos ont tenu les Wydadis en échec (0-0). L’entraîneur Mimos, Patrick Liewig, explique la stratégie qu’il a mise en place pour contrecarrer le championnat marocain.
· Quelles ont été les clés de cette qualification acquise chez les adversaires ?
: L’objectif de la qualification, c’était de jouer compact, d’être bien en place, de faire preuve de solidité et de rigueur. Nous n’étions pas venus pour défendre. Dans l’ensemble, nous avons mis en place un plan de jeu que les joueurs ont respecté. Ils ont été disciplinés jusqu’au bout. Nous avons su faire déjouer le WAC en y allant avec un peu plus de lucidité et de jeunesse de jeu. L’ASEC aurait pu inscrire un ou deux buts. Par notre savoir-faire, nous avons pu casser l’ambiance qui prévalait au sein du stade Mohamed V avec 90 000 spectateurs.
· Vous avez su maîtriser votre sujet avec, toutefois, quelques frayeurs…
: C’est exact, mais finalement il y a eu plus de peur que de mal de notre côté. Le WAC s’est crée des occasions, de même que l’ASEC.
· L’ASEC a opté pour un 4-5-1 avec, à la surprise générale, le jeune Dion S. Marc à la pointe du combat et Iddrisu Nafiu, sur le banc de touche. Comment expliquez-vous cela ?
: Il y  eu des choix par rapport au plan de jeu. Le jeune Dion Marc est très combatif. Il ne lui manque qu’un peu de percussion et de puissance. Cependant, il  su garder le ballon devant et gêner les défenseurs marocains. Les événements ont fait que nous avons continué sur ce plan de jeu. Si les choses s’étaient compliquées pour nous en recherchant, par exemple, un but pour nous qualifier, nous aurons eu des opportunités, des atouts sur le banc de touche. Mais, à partir du moment où on est resté maître de notre sujet et avons eu des opportunités  de sortir, c’était bien de rester en place, et c’est ce que nous avons fait.
· Quel jugement portez-vous particulièrement sur votre bastion défensif ?
: L’animation défensive repose sur le bloc. On a su, à un moment donné, obliger le Wydad à jouer long ; là encore, on était bien en place. Bref, l’animation défensive part  de la première ligne de l’attaque en passant par le milieu. On a su maîtriser aussi bien la profondeur que la largeur. L’ASEC a été rarement en danger. Bref, on a amené l’adversaire dans ce qu’on voulait.
· Quelle impression avez-vous de votre gardien  Koukou Bernard ?
: Kouakou  joué sa partition. Il a été assez sobre et a eu deux interventions décisives. Dans l’ensemble, Kouakou s’est bien comporté derrière sa ligne défensive. Toutefois, il y a eu quelques doutes de communication, ça arrive. Je sens que ce groupe a une marge de progression dans l’intelligence individuelle et collective. Il faudra continuer à travailler.
· Le plus dur reste à venir. comment entrevoyez-vous la phase de poules ?
: J’ai toujours dit que le plus difficile en Ligue des Champions, c’est les tours préliminaires. La phase de poules est une autre compétition, un mini-championnat. Ce sera difficile mais on joue toujours dans de bonnes conditions de terrain et climatiques. Là, l’ASEC va rencontrer une majorité de clubs maghrébins. Ils font partie des huit meilleurs d’Afrique. Mais tout cela ne nous effraie pas. Depuis trois ans, on est en confiance. A Casablanca, l’ASEC a su maîtriser son sujet devant 90 000 spectateurs. Tout cela fait partie du bagage individuel et collectif du joueur.
· Quels adversaires souhaiteriez-vous avoir dans votre poule ?
: Je n’ai pas de souhait particulier. Cependant,  si l’ASEC revenait au Maroc pour affronter les Forces Armées Royales (FAR), ce ne serait pas mal. Même si Al Ahly d’Egypte (qui nous a éliminés en demi-finale l’année dernière) et champion d’Afrique en titre se dressait sur notre chemin, on n’aurait pas de sentiment d’infériorité et aussi de supériorité. Il faut respecter toutes les équipes, faire preuve d’humilité et continuer à travailler pour imposer encore une maîtrise collective plus affirmée. Il faut savoir voyager, malgré l’environnement qui n’est pas toujours positif.
· Quelle est votre ambition principale dans cette Ligue des Champions ?
: Il faut aller étape par étape. Nous venons de nous qualifier pour la phase des poules. Il faut désormais se battre pour atteindre les demi-finales, qui sont notre principal objectif. Nous évitons, cependant, de mettre la charrue avant les bœufs. Il y aura six matches. Nous devrons nous battre pour gagner le maximum pour figurer parmi les demi-finalistes. Mais, encore une fois, il faut garder les pieds sur terre.
 
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