Le pilier de la défense ivoirienne juge les Eléphants et revient sur les circonstances de sa blessure à la cuisse.   Après être sorti sur civière, votre blessure devant le Bénin, comment vous vous sentez aujourd’hui ?Hormis la blessure que vous savez, je me sens bien. Mais, ma cuisse me fait toujours mal.   Racontez- nous les circonstances de votre blessure…Je me suis blessé tout seul sur une action anodine.    Elle est grave alors ?Je ne peux pas pour l’instant m’exprimer sur la gravité de mon mal. Je dois passer des examens pour avoir une idée nette de l’état de ma cuisse. C’est à l’issue de ces examens que je connaîtrai ma période d’indisponibilité. Mais ce que je peux dire, c’est que je suis d’ores et déjà forfait pour le match contre le Mali.   Avez- vous peur, d’autant plus que c’est votre première blessure ?Effectivement, c’est ma première blessure sérieuse. J’ai juste quelques petites appréhensions. Mais je pense que tout devrait aller dans les jours qui suivent.   Vous craignez un forfait pour la suite de la compétition ?C’est à l’issue des examens qu’on aura une idée précise sur ma période d’indisponibilité comme je l’ai dit plus haut. Mais, j’espère pouvoir retrouver mes camarades le plus rapidement possible. Je ne veux pas les abandonner en cours de route.   Tous les observateurs vous désignent comme le favori numéro 1 de la compétition,avez- vous les reins solides pour assumer votre statut ?Même si on sait qu’on a une belle équipe, on ne se prend pas pour les meilleurs. On ne se met pas la pression. Et puis, il y a des équipes aussi bonnes que nous. Le niveau de la compétition est très relevé cette année.   Justement, laquelle des 15 pays présents au Ghana peut- elle empêcher la Côte d’Ivoire de remporter cette CAN ?Toutes les équipes. Il n’y en n’a pas de petites à l’heure actuelle. Nous respectons toutes les équipes. Mais je pense que si nous sommes au mieux de notre forme, il sera très difficile aux autres de nous arrêter.   Pensez- vous que les Eléphants ont évolué d’un cran depuis 2006 ?Evidemment, on est plus forts qu’il y a deux ans en Egypte. Aujourd’hui, chacun de nous a pris deux ans de plus sur son âge. Cela veut dire qu’on a acquit deux ans d’expérience, de métier et de maturité. Comme le groupe n’a pas trop changé, j’admets alors que nous sommes plus forts qu’en 2006.   Vous devez logiquement remporter le titre continental alors…Mais les autres ont eux aussi évolué. Ils ne sont pas en reste (rires). Plus que la population et nos sympathisants, nous aimerons aussi remporter le trophée. C’est le plus important sur la scène africaine. On fera tout pour ramener la coupe au pays.
   Interview réalisée par Joachim TiegnaEnvoyé spécial à Takoradi