Isaac Angbo: "Les Masters de Divo ont été d'un bon niveau"
Isaac Angbo: "Les Masters de Divo ont été d'un bon niveau"
Le président de la FIJDA, Isaac Angbo dit avoir réussi l’organisation des Masters 1 de la FIJDA, qui se sont déroulés à Divo, dimanche dernier et juge d’un bon niveau technique la compétition et les athlètes. En dépit de la défection du représentant local du Judo.
Vous avez choisi Divo pour la première étape des Masters de la fédération. Quelle appréciation faites-vous de l’accueil des populations ?
Je suis tout heureux parce que je ne m’attendais pas à un public pareil. Non seulement les spectateurs se sont déplacés massivement, mais ils ont vibré pendant tous les combats. Ça nous donne l’envie de revenir. Nous devons faire en sorte que notre représentant dans la localité ait plus d’éléments, afin que nous ayons pour la prochaine compétition, des tireurs de Divo.
Le soutien du Conseil Général de Divo a été d’un grand apport dans l’organisation de ces Masters 1 ?
Oui. Nous avons bénéficié du soutien de taille du Conseil Général, avec a sa tête lé Ministre Yao N’dré Paul, qui a rehaussé de sa présence l’événement. Nous lui disons merci. Nous souhaitons d’ailleurs avoir le soutien d’autres Conseils Généraux, avec lesquels nous voulons travailler. Après Divo, qui est dans le Sud, nous comptons nous rendre à Bouaké, où auront lieu les prochains Masters. Et pourquoi pas Yamoussoukro, Korhogo, Man et bien d’autres villes après. Car notre action de promotion et de vulgarisation du judo s’inscrit également dans le cadre du rapprochement du nord et du sud de la Côte d’Ivoire.
La fête a certes été finalement belle, pourtant il y a eu des difficultés organisationnelles au départ ?
C’est vrai, il ya eu des difficultés au départ. Mais nous nous sommes mis à la tâche dès notre arrivée à Divo, afin de tout mettre en place pour l’hébergement et la restauration de la délégation venue d’Abidjan et pour que la compétition se déroule dans de bonnes conditions. Outre la défection du représentant local du Judo, il y a le fait que la compétition était initialement programmée le 22 avant d’être avancée au 15 février. Cela nous a un peu précipités dans notre organisation. Il y a aussi le fait que nous manquons d’infrastructures pour la pratique de nos disciplines sportives. Le manque de salle adaptées, nous emmène à faire du judo sur des surfaces qui ne sont pas réglementaires. Mais, nous essayons de nous adapter pour ne pas abandonner notre politique de promotion. Nous œuvrons pour remédier à cette défaillance. C’est pourquoi, nous mettons à profit notre partenariat avec l’Ambassade du Japon et l’ONG Peace and Sport, afin de doter nos villes d’infrastructures adéquates pour la pratique du Judo et d’autres sports.
Pensez-vous avoir atteint l’objectif que vous vous êtes fixé en choisissant la ville de Divo, pour abriter les masters 1 ?
Le premier point positif, c’est que l’attachée culturelle de l’Ambassade du Japon était présente. Elle a pu voir que le centre culturel de la ville, qui est le site de la jeunesse n’est pas vraiment équipé. Elle va le mentionner dans son rapport. Ce qui pourrait peut-être aboutir à une collaboration Divo-Ambassade du Japon, pour la réhabilitation de ladite salle. Si nous réussissons à introduire ce dossier, nous aurions atteint notre but. Après notre passage, il faut que des personnes soient inspirées pour intéresser les jeunes de Divo, à la pratique du Judo, en créant les conditions de leur recrutement. Nous allons mettre des Kimonos à la disposition de l’instructeur de Divo, pour attirer les jeunes et pour que la politique de promotion soit effective.
Quel est le niveau de la compétition et de vos athlètes?
Très haut. D’où le nom Masters. Nos athlètes sont entrain de monter en puissance. Notre objectif, cette année, est de monter sur le podium continental, à trois reprises. Un des officiels m’a fait savoir, au regard de la performance des tireurs et du niveau élevé des combats, qu’il n’est pas normal que nous n’ayons pas de médailles sur le plan international. Nous sommes sur le bon chemin. Le 1er mars, lors de la coupe de l’Ambassadeur du Japon, nous allons voir à quel niveau nous sommes exactement. Après, nous serons à l’étranger pour voir si nous pouvons avoir ces médailles ou pas.
Recueillis à Divo, par Alexis KOUAHIO
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