La Côte d’Ivoire a déroulé face au Mali (67-90), pour sa deuxième sortie dans le groupe C de l’Afrobasket 2021. Une partie aboutie qui n’a laissé aucune place à l’analyse, plutôt à la projection sur le choc avec le Nigeria. A ce jeu, Solo Diabaté présent en conférence de presse fut le parfait client pour dépeindre ce qu’il est convenu d’appeler « la finale du groupe C ».

Vainqueur de la BAL avec le Zamalek, Souleyman Diabaté n’a pas échappé aux interrogations autour de son come-back sur le parquet de la Kigali Arena qui lui a souri. Et lui, comme sur le terrain, ne s’est pas caché de répondre. « C'est un grand plaisir de revenir ici surtout que l'Arena de Kigali m'a bien souri, à moi et à mon équipe, j'espère que l'Arena me sourira cette fois avec la Côte d'Ivoire ». Et le sourire devrait être encore plus large dès dimanche, en cas de succès face au Nigeria. Certaine de jouer un match supplémentaire après le dernier du groupe, la Côte d’Ivoire validerait son ticket pour les quarts, si et seulement si la victoire était au bout de la rencontre avec les D’Tigers. Une opposition pour laquelle Solo, se faisant le porte-parole des Eléphants, s’est dit prêt à aborder.

« Le match face au Nigeria, ça sera une bonne opposition, mais nous sommes prêts. Le Nigeria a toujours eu une belle équipe. Mais nous sommes là pour battre toutes les équipes. Ça a été le cas avec le Kenya et aujourd'hui pour le Mali. Et même si nous reconnaissons que c'est une grande équipe, nous sommes prêts à l'affronter parce que nous avons confiance en notre jeu », a lancé le meneur des Eléphants de Côte d’Ivoire.  Et lorsqu’on lui demande les raisons de cette confiance, Solo sait sur quoi repose le groupe dont il fait partie. « Nous avons une bonne défense, et une bonne attaque. Nous pratiquons un basket simple et si nous continuons à jouer sur nos valeurs, je suis certain que nous allons gagner. Nous allons nous préparer, nous sommes préparés mentalement et dimanche on verra bien ».  La Mali déjà oublié, le “game“ face au Nigeria a démarré avant l’heure.

Patrick GUITEY à Kigali