Une fois n'est pas coutume, Novak Djokovic va s'aligner dans un tournoi ATP la semaine précédant un tournoi du Grand Chelem. Vendredi, le Serbe a accepté la dernière wild-card à disposition des organisateurs de l'ATP 250 de Genève, où il devrait disputer son premier tour mardi ou mercredi.

Après plus de quatre mois en 2024, le numéro un mondial n'a toujours pas conquis le moindre trophée, a chamboulé son staff et, surtout, n'a pas apporté de grandes garanties sur son niveau de jeu, très éloigné de ses standards de 2023, alors que Roland-Garros, dont il est tenant du titre, approche à grand pas (26 mai - 9 juin).

Avec douze victoires pour cinq défaites cette saison, Djokovic n'a pas le rythme d'un numéro un mondial.  

Son choix de s'aligner sur les terres des Eaux-Vives, qui surplombent le lac Léman, témoigne de sa recherche de sensations, autant techniques que physiques. C'est un gros coup pour le tournoi genevois dont Marc Rosset est le directeur sportif, et qui avait déjà réussi à attirer Roger Federer, il y a trois ans.