En fonction depuis une semaine, Jean Guy Wallemme n’a pas laissé transparaître une once d’illusion quant à l’ambition du Niger face à la Côte d’Ivoire. Par contre la glorieuse incertitude du football pourrait être le cheval de bataille d’un Mena ambitieux.

Grincer la patte à l’Eléphant. C’est ainsi que le technicien français a entamé ses échanges avec la presse, avant le duel du samedi 16 novembre, à partir de 19h, au stade Houphouët-Boigny. Le sourire en coin, Jean Guy Wallem et le Niger ne viennent pourtant pas en victime résignée « chez le favori du groupe K sur le papier ». « Nous venons faire un résultat, même si ça ne va pas être évident. Nous sommes venus jouer chez le favori du groupe, et l’ambition est qu’il faudra exister », a-t-il déclaré.

Sans se projeter plus loin que ses deux premiers matches du groupe, le sélectionneur français du Niger espère hisser un Mena en difficultés à la prochaine CAN au Cameroun. Surtout dans un groupe où il place ses chances au même niveau que les autres concurrents que sont l’Ethiopie et Madagascar. Et ce, même si la CAN 2019 des Barreas, prochain adversaire après la Côte d’Ivoire, restent un candidat sérieux à la qualification. « Je n'ai pas trouvé un champ de ruine. Même si depuis quelques temps, le Niger est en difficulté. Il y a un favori sur le papier mais il reste une place pour trois dans le groupe. La priorité c'est de se focaliser sur les deux premiers matches » pour certainement voir le reste venir. Parmi eux, celui de la Côte d’Ivoire. Un gros test déjà.

Patrick GUITEY