Cela fait maintenant plus de trois semaines que la Côte d’Ivoire a été piteusement éliminée de la CAN 2010. Et depuis, le balayage annoncé par Jacques Anouma tarde à se concrétiser. Le président de la FIF doit accélérer les choses. Le Mondial, c’est dans moins de quatre mois.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Actuellement, le sort de Vahid Halilhodzic se joue à Paris où les dirigeants fédéraux ivoiriens discutent avec les candidats susceptibles de remplacer le Bosniaque. Trois semaines après son fiasco, la Côte d’Ivoire attend toujours un éclaircissement sur le banc de sa sélection nationale.
 
Si, au lendemain de l’élimination des Eléphants, Jacques Anouma avait promis faire le nettoyage au niveau de toutes les entités de l’équipe nationale, on attend toujours l’application des résolutions du patron du football ivoirien. A moins d’un mois du match amical contre la Corée du Sud et de quatre mois du Mondial sud-africain, le temps presse. Le président Anouma ne peut plus perdurer dans « sa » réflexion ni continuer à hésiter. Il doit désormais trancher pour libérer tout le monde : joueurs, encadreurs, sponsors, supporters… Tout ce beau monde ne peut plus demeurer dans le flou.
 
La question essentielle concerne surtout le poste de sélectionneur. Les joueurs sont anxieux et attendent de voir qui sera avec eux pour les prochaines échéances. C’est pourquoi, on aimerait que Jacques Anouma tranche les choses à ce niveau.
 
S’il veut garder Vahid Halilhodzic, qu’il le dise maintenant. Cela permettra au technicien bosniaque, qui ne dort plus que d’un œil, d’être libre dans la tête et de se concentrer sur le Mondial. Si Anouma a aussi décidé de se passer de l’ancien entraineur du PSG, il doit également le faire savoir.
 
Cela aura le mérite d’évacuer les interrogations et le doute qui se sont emparés des uns et des autres. Cela vaut mieux que de laisser l’homme dans le flou et mener en même temps des négociations dans son dos. Président, vous avez trop tergiversé. Décidez-vous maintenant !
 
Par Abdoul KAPO