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Méité Abdoulaye (Bolton) : « Je vise Newcastle »

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Méité Abdoulaye (Bolton) : « Je vise Newcastle »

27 June 2007 0
Méité Abdoulaye (Bolton) : « Je vise Newcastle »

A l’heure des transferts, les footballeurs professionnels ivoiriens sont de plus en plus demandés par les clubs européens. Méité Abdoulaye n’est pas en reste. Le défenseur de la formation anglaise de Bolton est intéressé par un départ vers Newcastle, un autre club britannique. Le stoppeur des Eléphants en parle dans cette interview.
Quel bilan faites-vous de votre première saison avec l’équipe de Bolton dans le championnat anglais ?C’est une première saison qui m’a servi de rampe de lancement dans ce championnat qui est très difficile à jouer. Pour le fait que le niveau des équipes est très élevé. C’est un championnat on ne peut prévoir l’issue aussi facilement. Toutes les équipes ont un niveau intéressant. Dns l’ensemble, ça s’est bien passé pour moi jusqu’à la fin de la saison.
Pensez-vous que le football anglais vous réussit déjà ?Je peux l’affirmer. Je me sens bien en Angleterre. C’est un football très physique. C’est en fait un football qui exige de disputer toutes les balles jusqu’au coup de sifflet final. C’est une bataille âpre pendant les 90 minutes de jeu. J’attends de faire ma deuxième année en Angleterre et j’espère aller en progression.
Ce n’était pas évident de vous faire une place titulaire dans la formation de Bolton. Surtout qu’à Marseille vous étiez constamment sur le banc. Finalement vous n’avez pas eu tort de quitter la Cannebière ?C’est vrai qu’à Marseille, c’était une dernière saison assez mitigée. Il fallait donc que je quitte pour une autre équipe qui pouvait m’accueillir et me permettre de m’épanouir dans le jeu.
Comment s’est réalisé votre passage de Marseille à Bolton ?Cela est surtout arrivé après le Mondial 2006 en Allemagne. A Marseille, ce n’était pas la grande joie pour moi avec de récurrents problèmes que je rencontrais avec l’entraîneur et même les dirigeants. Dans le même temps, un club anglais voulait me prendre. Ça été une belle aubaine pour moi et j’ai tout de suite signé.
Votre contrat avec Bolton court jusqu’en 2010. Dans le même temps, on apprend que votre coach, quasiment à la base de votre  transfert, quitte Bolton. Ne craignez-vous pas que son absence influence votre présence sur l’aire de jeu ?Peut-être ! Mais je me fais confiance. Ça me ferait plaisir que le nouveau coach me fasse confiance comme le premier. J’estime que j’ai des qualités qui sont indéniables. Mais, il faut dire qu’effectivement le coach qui m’a fait venir à Bolton est parti à Newcastle. Et si j’ai l’opportunité d’y aller aussi, j’irai.
Vous avouez là que Newcastle vous intéresse ?Pourquoi pas !
Avez-vous eu déjà des contacts ?J’attends de voir.
Contrairement aux autres footballeurs professionnels ivoiriens, vous paraissez un peu timide. Qu’est-ce qui explique cela ?C’est que je suis un mec un peu discret. C’est tout. Je suis né comme ça. C’est peut-être ce qui fait qu’on croit que je suis très souvent en retrait ou que je reste dans l’ombre et être présent au bon moment pour l’ensemble du groupe. Vous êtes d’accord avec moi que c’est une caractéristique qui n’est pas négative.
On dit que vous n’êtes pas très attaché à la Côte d’Ivoire. Est-ce à la motivation principale de don de matériel que vous avez fait aux jeunes de Séguéla, votre région d’origine ?Je ne partage pas cette opinion que les gens se font de moi. Je suis très attaché à mes origines. Je ne cesse pas de penser à eux. Très souvent, j’appelle les jeunes du village. Ce n’est donc pas un hasard si j’ai offert des ballons et des maillots aux jeunes de mon village. C’est aussi un fait à souligner. C’est peut-être parce que je n’en parle pas qu’on se fait une fausse idée de moi. Cela me permet de revenir sur la question que vous avez posée précédemment. Est-ce que le fait que je suis discret dans les actes que je pose ou encore est-ce qu’il faut faire du bruit pour dire qu’on fait de bonnes choses ? En tout cas, ce n’est pas mon genre de  faire du bruit. Sinon, je suis attaché à mes racines.
Qu’attendez-vous de ce don de matériel sportif à vos jeunes frères ?Une bonne utilisation de ce matériel. Je vois qu’il y a un engouement chez mes jeunes frères dans la pratique du football. I lest de notre devoir de les aider. C’est ce que j’ai fait. Je pense que c’est un geste qui peut les encourager à croire en leur potentialité. Et si le retour est positif, ce sera encourageant pour moi.
Pourquoi vous surnomme-t-on Robocop en sélection nationale ?C’est Didier Drogba qui, à l’époque, me chahutait avec cette appellation. Ça vient de lui. C’est une façon pour lui de me taquiner.
Pensez-vous qu’après quatre années passées ensemble, le groupe des Eléphants a acquis l’expérience pour remporter en 2008 le trophée continental ?C’est le souhait de tous les Ivoiriens de voir notre génération remporter  ce trophée. On aura fait un grand pas pour le football ivoirien qui vise aussi une deuxième participation au Mondial. Celui qui se déroulera en Afrique du Sud. C’est vrai que nous avons connu des victoires et des défaites. Cela a depuis, conforté notre expérience. En plus, tous les joueurs ont conscience que nous avons à l’horizon d’autres challenges encore plus difficiles. Il faut se préparer en conséquence.
 
Interview réalisée par Adam KhalilStades d’Afrique
 
 
 
 
 
 

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