<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />On y pensait, mais on ne s’y attendait sûrement pas de sitôt. Comme un couperet, la nouvelle s’est abattue sur le cou de Luiz Felipe Scolari qui a été viré de la tête de l’encadrement technique des Blues de Chelsea après avoir passé sept mois seulement à la tête du club londonien.
 
Au lieu de la goute d’eau, c’est bien un autre match nul, face à Hull City,  à Stamford Bridge et une peu confortable 4e place dans le «Big Four» qui ont fait déborder le vase qui éjecte définitivement l’entraîneur brésilien de son poste doré de patron du staff technique de Chelsea. La décision parue lundi sur le site officiel du club est claire et prend effet immédiatement. «La direction du club souhaite d'abord remercier vivement Luiz Felipe Scolari. Il a amené beaucoup de choses positives au club depuis son arrivée, et le club est triste que cette relation de travail s'arrête aussi tôt, explique le communiqué officiel. Malheureusement, les résultats et les performances de l'équipe semblent se détériorer et cela, à un moment charnière de la saison».
 
Des stats en deçà
 
Et pourtant l’arrivée de l’ex-manager de la sélection nationale avait soulevée un grand espoir d’un renouveau à Chelsea. Après le départ de José Mourinho, grand artisan du renouveau des Blues, et le parcours d’Avram Grant sous le règne duquel Chelsea à connu sa première finale de l’Uefa Ligue des Champions, l’on s’attendait à bien plus qu’à de l’espoir. 25 matchs, 14 victoires, 7 nuls et 4 défaites dont deux à Stamford Bridge, c’est sous le rège de Scolari que Chelsea à perdu son invincibilité à domicile. Et la 4e place  à 7 points de Manchester United, n’a pas arrangé les stats du manager brésilien à qui l’on a montré la porte de sortie Chelsea. Scolari paie les frais d’une frilosité dans ses choix tactique et bien entendu, des hommes. Un exemple parmi tant d’autre, Scolari n’a jamais réussi a associé la paire Drogba-Anelka pourtant craint de plus d’une défense. Alors que les deux joueurs appelaient à jouer ensemble, le manager brésilien ne l’a jamais entendu de cette oreille.
 
L’aubaine pour Drogba de re-briller
 
Le départ de Scolari pourrait précipiter cette doublette au front de l’attaque de Chelsea et du coup ramener au premier plan Didier Drogba qui souffrait d’un manque de confiance de la part de Scolari. Parti rejoindre la sélection nationale de Côte d’Ivoire qui affronte la Turquie en match amical me mercredi 11 février, Didier avait déjà le sourire au stade vélodrome avant même le but, le seul, de la victoire phocéenne. Le savait-il ? En Tout cas Drogba lui n’a parlé que du match et de son amour pour Diégo Maradona présent à Marseille avec l’équipe argentine. Et même s’il ne dira jamais qu’il était pour le départ de Scolari, Didier sait qu’une aubaine vient de lui être offerte de refleurir au pays des Blues. Et il n’est pas seul dans le cas. Florent Malouda, le compère de Didier aux années Guingampaises, mis de côté puis écarté pour le dernier match face à Hull rumine quelque chose qui ne ressemble pas à de la joie.
 
Qui pour remplacer Scolari ?
 
Le départ de Scolari fera sûrement des heureux dans les vestiaires des Blues. En attendant son remplaçant, c’est Ray Wilkins, son adjoint,  qui gardera la tanière des Blues, jusqu’à ce qu’on trouve un nouvel entraîneur. Les prétendants à la tête des Blues, il n’en manque pas. En début de saison, des noms tels que Frank Rijkaard, Guus Hiddink, Marco Van Basten… circulaient au gré des plumes d’outre-manche sur le bureau de Roman Abramovicth. Aujourd’hui c’est Gianfranco Zola qui semble tout près de prendre en main une équipe pour laquelle il a joué de 1996 à 2003. Actuellement à la tête des Hammers de West Ham, celui dont le numéro 25 a retiré et accroché dans les tunnels de Stamford Bridge pour ses 80 réalisations, semble être l’homme idéal pour redonner du mental mais surtout pour communiquer son efficacité à des Blues qui ont le Blues depuis
 
  
Par Patrick GUITEY