Le championnat national de Basketball Dame va marquer un break pour permettre à la N1 homme qui compose plus d’équipes de boucler ses matches retour. Mais que retenir de cette première phase du championnat ? Les 6 équipes de premières divisions ont bouclé les dix premières rencontres qui constituent les matchs aller retour. La dernière phase sera constituée d’une sorte  de belle qui n’a d’enjeu que d’identifier les 4 qualifiées pour le final four et les positionnements préférentiels. A ce niveau déjà, une lecture peut être faite.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 
Eternels favoris
 
Ce n’est pas pour demain que la hiérarchie va être bouleversée. Le CSA et l’ABC reste les équipes motrices d'un championnat qui affiche un niveau disproportionné. Seules les oppositions entre ces deux formations sont enrichissantes de qualité tandis que des équipes comme DC ARROW et IVESTP facilitent des scores de plus de 100 points pour ces cadors. UA, l’équipe supposée talonner l’ABC et CSA, a  déçue, se faisant  même dominer par une équipe de la SOA qui monte en puissance
 
CSA, la confirmation
 
Le CSA  malgré les difficultés de début de saison a fini sur une cadence forte. Handicapé par l’absence de ses deux  pivots (Minata Fofana et Djedjemel Edwige) et par beaucoup de pépins physiques, les académiciennes du Basket ont du user de leur courage pour élever leur niveau et s’imposer avec la palme de meilleure attaque, meilleure défense, et meilleure marqueuse (Kani Kouyaté 196 points soit 19,6 pts par match).  Si les warabas arrivent à maintenir cette cadence, il est fort à parier que rien ne les arrêtera. L’ABC, l’éternel rival  a pris une déculotté de 44 points au match retour. C’est peut être un signe. Sans doute que les Rouges et blanc profiteront du mercato ( 11-18 Avril) pour se renforcer et éléver par la même occasion leur niveau de jeu.
 
 
En attendant, un tournoi de 4 jours est prévu à partir du 20 avril  pour maintenir en jambe les filles afin de leur permettre d’avoir un rythme international.
 
 
 
Sylvain Mel