S’il avait évoqué du bout des lèvres son départ, Jacques Anouma est revenu sur sa décision. Dimanche, lors de la conférence de presse qu’il a animé en compagnie de Sven-Göran Eriksson et de Didier Drogba, le président de la FIF a affirmé qu’il « restait à la barre ».
Les présidents de club qui ont entamé une guerre terrible dans les coulisses pour succéder à Jacques Anouma, vont devoir se calmer. Dimanche, l’actuel patron de la FIF a coupé l’herbe sous le pied de tout le monde. Lors de la conférence de presse tenue à l’Hôtel du golf, le successeur de Dieng Ousseynou a fait savoir qu’il demeurait à la barre. En mots plus clairs, cela signifie qu’il ne quittera pas ses fonctions de président de la Fédération ivoirienne de football.
Jacques Anouma, qui a dressé un bilan sportif de sa régence, refuse donc de quitter le siège douillet de patron de l’instance dirigeante du sport roi. M. Anouma a notamment évoqué les deux qualifications de la Côte d’Ivoire pour le Mondial, les Jeux Olympiques, pense avoir fait du bon boulot. Il ne se voit donc pas abandonner le navire. Surtout qu’il pense qu’il n’a pas encore connu d’échec depuis qu’il est là. « Je ne pense pas avoir échoué. Ni en 2006, ni en 2008 encore moins en 2010, je n’ai échoué », soutient-il.
Jacques Anouma s’est aussi montré très optimiste quant l’avenir du football ivoirien. Contrairement à certains analystes, il estime que la sélection ivoirienne a encore de beaux jours devant elle. « Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de cette équipe. Elle a tout l’avenir devant elle. Désormais, elle est tenue de se qualifier pour chaque édition de Coupe du monde. Cela est une obligation », a fait savoir le président de la FIF.
Par Abdoul KAPO