Son objectif reste le même. Jimmy Briand veut rejoindre le Paris-SG cet été. Dans un entretien au Parisien, mardi, l'attaquant rennais affirme à nouveau fermement sa volonté de rejoindre la capitale. « Je suis dans le même état d'esprit depuis que je suis revenu de vacances. Et ce, même si j'ai repris l'entraînement avec Rennes. Je suis déjà Parisien dans ma tête depuis de longues semaines », déclare Briand qui n'est pas perturbé pour le moment par l'échec de ce transfert. « Ça me contrarie mais ça ne m'empêche pas de dormir la nuit (sourire). Je suis de nature optimiste, j'espère que ça va se régler le plus vite possible, même si le marché des transferts dure jusqu'au 31 août ».
L'attaquant breton s'arme donc de patience et souligne qu'il « ne jouera plus pour Rennes ». « Je suis pro donc je fais la préparation correctement mais je ne jouerai plus pour Rennes. C'est catégorique. Je l'ai répété au coach, au président et au directeur sportif. En raison de la façon dont cela s'est passé et des propos tenus, je me sens trahi. A partir de là, je ne peux plus me donner pour un club qui m'a menti ». Des propos forts qu'il assume complètement. « Mes paroles sont fortes car je ne suis plus dans l'état d'esprit de jouer ici. J'ai peut-être fait une erreur en boycottant le stage d'avant-saison. J'ai été déçu quand les dirigeants m'ont dit qu'ils ne voulaient plus me laisser partir ».« J'ai bon espoir que tout le monde révise ses positions »
Pour recruter Briand, le Paris-SG a proposé 8,5 millions d'euros à Rennes qui en veut 10, d'où l'achoppement des négociations depuis plusieurs semaines maintenant. « Il faut que tout le monde fasse des efforts. Par rapport à sa première offre, le PSG a progressé. Aujourd'hui, Rennes est un peu braqué sur une somme. Mais j'ai bon espoir que tout le monde révise ses positions », espère Briand. « Si Rennes décide de ne pas me laisser partir, je ne partirai pas. Mais je me battrai jusqu'au 31 août pour m'en aller. En attendant, je ne veux pas jouer ou apparaître sur une feuille de match. Je l'ai dit à Guy Lacombe. »