La crise qui reluit. Association contre nature de termes qui ne font pas bon ménage. Surtout dans le football. Dimanche, les Aiglons ont démontré le contraire. Eux dont les dirigeants sont à couteau-tiré avec certains supporters sont restés victorieux sur le terrain.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
«Nous on ne fait rien avec ce qui peut se passer au dessus de nous. Nous sommes là pour jouer et c’est ce que nous faisons». Blagnon Goué, capitaine de l’Africa en l’absence de Tayoro Adou Peter ne semblait pas si bien dire. Car la crise des supporters qui a éclaté il y quelques jours, n’a visiblement jamais affecté les athlètes de Gianni Bortolleto.
 
Et pour preuve, trois matchs, trois victoires et une place de deuxième plus que jamais solide des Aiglons qui flirtaient pourtant avec la 4e, souvent la 5e place de la Ligue 1 ivoirienne. L’Africa prospère sûrement beaucoup mieux dans l’adversité intérieure. Une adversité qui, à son pic le mercredi dernier, a perdu de sa superbe dimanche au stade Robert Champroux plutôt acquis à la cause du Président Kuyo Téa Narcisse. Car les MAM à chacun des 5 buts de leur équipe clamaient le patronyme de leur président, pas présent dans le tribunes, mais bien à la barre.
 
La crise semble donc derrière la maison Vert et Rouge. Et cela est tout à l’honneur de l’autre locomotive du football ivoirien. Et ce, à quelques encablures du derby avec l’ASEC Mimosas pour un autre dimanche de frisson en Ligue 1.
Par Patrick GUITEY