Le premier tour des compétitions interclubs a fermé son portail. Mais avant, les représentants ivoiriens ont eu le temps de passer le seuil avec quelques sueurs froides. La faute à des bastions offensifs loin d’être d’attaque.

« Manque d’efficacité ». Le refrain repris en chœur par les staffs techniques du Stade d’Abidjan, du RCA Yopougon et du FC San Pedro. C’est qu’au calcul à l’œil nu du ratio but par occasion, les attaques des représentants ivoiriens n’ont pas été fringantes. En 6 matches, 4 buts furent inscrits dont aucun pour le RCA, pourtant troisième meilleure attaque de la Ligue 1 Lonaci saison 2023-2024.

A la décharge des Lions de Yopougon, un effectif fortement lessivé de 8 cadres dont Abdoulaye Kanté, meilleur buteur du club parti en Autriche (Stripfing SV, D2), et surtout Abadoulaye Djiré et Junior Bandama, les deux pourvoyeurs du milieu en partance. Christ Wawa, seul rescapé mais blessé à la cuisse, n’a pu connaitre l’efficacité attendue. Laissant le soin à Ousmane Zombra, le gardien de but de prendre toute la lumière pour qualifier le RCA pour le prochain tour de la Caf Coupe de la Confédération. Aux dépens des Marocains de l’Union Touarga.

Le FC San Pédro a réalisé le service minimum. Un but à chaque manque du 1^er tour des préliminaires de la Caf Ligue des Champions face aux BO Rangers de Sierra Léone. Après le nul (1-1) à l’aller, c’est dans les derniers moments de la seconde période que les Pétrussiens ont finalement assuré leur qualification. Si l’on attendait Guy Stéphane Bédi, meilleur du buteur du championnat ivoirien (15 buts), c’est Mamadou Karamoko qui de la défense a délivré le stade Laurent Pokou de San Pedro (1-0).

Quant au Stade d’Abidjan, deuxième représentant ivoirien en Caf Ligue des Champions, il a, comme le RCA, eu recours aux tirs au but. A la suite d’une égalité parfaite sur les deux rencontres (1-1, 1-1, 4-5 tab). Pas plus d’un but par match pour les Ivoiriens qui, globalement, ont encaissé un but au moins par match. Inverser la tendance offensive, avec l’entrée en lice de l’ASEC Mimosas, le nœud à démêler pour les différentes équipes qui connaissent tous leur prochain adversaire.

Patrick GUITEY