A 4 jours de la finale, avec votre expérience de champion d’Afrique il y a 20 ans, que faut-il faire pour bien terminer, c’est à dire gagner le trophée continental ?
Je pense qu’il faut maintenir l’encadrement du groupe resserré, favoriser la bonne communication entre les joueurs, garder l’esprit de solidarité qui a prévalu jusqu’à présent. Que la communication entre l’équipe dirigeante et les joueurs continue d’être bonne.
 
Donc fondamentalement, vous pensez que la côte d’ivoire doit pouvoir gagner et que c’est sur le plan mental  et la gestion de l’environnement qu’il y a un travail à faire
 
L’équipe de côte d’ivoire a acquis beaucoup d’expériences des Can passées. Ils savent gérer un match. Et ce sont des joueurs qui ont compris que pour réussir, il faut être discipliné, il faut écouter les directives de l’entraineur et de l’encadrement administratif assuré par le président Sidy
 
Est ce qu’à ce stade, ce n’est pas plus difficile parce que tout a été presque parfait ?
 
C’est le plus difficile maintenant, la Zambie est une équipe jeune qui joue bien et vite. Ils veulent remporter  cette CAN. Surtout que le pays a perdu en 93 toute une équipe au large de Libreville dans un crash d’avion. C’est une motivation pour eux. C’est une équipe à prendre très au sérieux. La preuve, elle a battu le Ghana qui était favorite. Ça veut dire que cette équipe a des arguments à faire valoir. Nous devons pouvoir en tenir compte et je crois que le staff technique et l’encadrement en sont conscients.
 
Concrètement qu’est ce que vous apportez à cette équipe de côte d’ivoire vingt ans après le premier sacre ?
 
Vous savez, je ne peux dire moi même ce que j’apporte. C’est au  président Sidy d’apprécier. Nous sommes  avec lui, nous lui donnons notre point vue, notre manière de voir les choses, Dieu merci, c’est un jeune frère qui en tient compte parce que il veut faire en sorte que ça marche. Vous avez remarqué que Yéo Martial est dans l’encadrement et il assiste au mieux son jeune frère Zahoui. Sidy Diallo a réussi quelque chose d’extraordinaire. Il a réussi à fédérer toutes les énergies autour de cette équipe nationale. Et j’en suis très heureux et toute la Côte d’ivoire doit être fier.C’est cela qui fait que ça marche et que nous avançons.
 
Quel est votre avenir dans le football après un passé glorieux…
 
Déjà, je suis membre de la CAF, je viens de rentrer à la FIFA…vous savez mon avenir, je suis croyant, musulman, je  crois au destin et  le destin d’un homme  c’est Dieu seul qui sait.
 
Interview réalisée par Sautigui Pegnouwara à Libreville