Dans quel état d’esprit étiez-vous, lorsque vous avez foulé la pelouse, dans les ultimes secondes du match ?

J’ai cru que je pouvais faire apporter quelque chose quand je suis rentré à ce moment là. Dans le football chacun a ses qualités et il les connait. J’ai donc proposé au coach de me faire entrer pour les tirs au but. Il l’a accepté connaissant mes qualités. Et le résultat est là.

Vous n’étiez pourtant pas apte à jouer cette finale ?

Oui. Parce que j’avais du me refugier au Ghana, par rapport aux événements du pays. Ce qui a fait que j’ai manqué les débuts de préparation de notre équipe. Je n’ai fais que deux séances d’entrainement depuis que je suis revenu à Abidjan. Ce n’était pas suffisant pour que je sois apte à jouer ou débuter cette finale.

Finalement, vous arrêtez deux tirs au but. Ce qui donne le trophée à votre équipe. Etes-vous un spécialiste de cette épreuve ?

Non. Je ne suis pas un spécialiste des tirs au but, qui par ailleurs sont une épreuve aléatoire. Pour moi, c’est une question de chance. J’étais dans un bon jour et en pleine confiance. J’ai arrêté deux tirs. Ce que mon homologue Daniel Yéboah, qui est aussi un excellent gardien n’a pas réussi. Dieu était avec moi. Merci.

Avec ce trophée pour commencer, est-ce reparti pour une saison pleine pour la JCA-T ?

Oui, absolument. A la JCA-T, nous avons beaucoup de joueurs d’expérience et les dirigeants font des efforts pour nous mettre dans de bonnes conditions. Après avoir été vice-champion, nous ne voulons pas jouer les seconds rôles cette saison. Nous allons jouer la première place, c’est à dire le titre. A défaut, garder notre place qualificative pour la Ligue des Champions 2011-2012.

Recueillis par Alexis KOUAHIO