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Me N’gouan Georges (Président FIT) : « Nous n’avons pas plus de 60 courts de tennis»

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Me N’gouan Georges (Président FIT) : « Nous n’avons pas plus de 60 courts de tennis»

16 August 2007 0
Me N’gouan Georges (Président FIT) : « Nous n’avons pas plus de 60 courts de tennis»

A quelques jours du démarrage du tournoi de la CEDEAO à Abidjan, le président de la Fédération Ivoirienne de Tennis (FIT) est confiant. Tout semble fin prêt pour la fête de la jeunesse africaine. L’objectif majeur est de permettre aux jeunes tennismen ivoiriens de se mettre en valeur.
La FIT renoue avec l’organisation des compétitions internationales. Est-ce une satisfaction pour vous ?
: C’est très important pour nous dans la mesure où c’est le Président de la République lui-même qui a nous a demandé d’organisé le tournoi de la CEDEAO réservé aux jeunes. Ce tournoi entre dans le cadre de l’intégration sous-régionale et devrait permettre aux jeunes de se mesurer aux meilleurs de la CEDEAO. Nos jeunes qui ont été formés pour cela, aspiraient depuis un moment à compétir. C’est une très belle occasion qui leur est donc offerte.
Avez-vous eu des instructions particulières de la part du Président Laurent Gbagbo ?
: Le Président Gbagbo a souhaité que les jeunes de la CEDEAO se retrouvent ici. Nous avons donc contacté aussi bien la Confédération Africaine de Tennis que la Fédération Internationale de Tennis pour avoir leur aval. Ensuite, nous sommes rentrés en contact avec la CEDEAO. Ce n’est qu’après que la FIT a concocté le règlement intérieur et tous les textes qui régissent ce tournoi. La Côte d’Ivoire qui organise ce tournoi recevra ses frères de  la CEDEAO.
Avec quelles retombées pour la FIT ?
: Pour la FIT, il s’agira de voir où elle en est vraiment avec la formation initiée depuis quelques années. Nous verrons si nos jeunes sont à mesure de se frotter aux meilleurs. Pour la Côte d’Ivoire qui réunira quatorze pays, dans un même endroit, c’est aussi une bonne chose. Tout cela est important non seulement pour nos jeunes mais aussi pour la FIT et pour la Côte d’Ivoire qui va indéniablement améliorer son image.
Pourquoi avez-vous limité ce tournoi aux jeunes de 12-16 ans ?
: La Côte d’Ivoire n’a malheureusement plus de joueurs de tennis de 18 ans ou 20 ans.
A quoi cela est-il dû ?
: Cela fait près de quinze ans que la Côte d’Ivoire n’a pas formé des jeunes. Il y avait donc un manque criant d’une politique de relève. Si vous observez bien ce sont toujours les mêmes qui jouent en Coupe Davis et dans les grands rendez-vous de tennis (Sanon Valentin, N’Goran Claude…). Depuis notre arrivée à la tête de la FIT, notre ambition a toujours été de former. Il n’y a pas de remède miracle. Il faut simplement former les jeunes pour avoir de nouveaux champions.
 
Ce sera donc l’occasion pour la FIT de faire  le bilan après quelques années de formation…
 : Nous ferons réellement  le bilan plus tard car nous ne sommes qu’à mi-parcours. Ces enfants n’ont que 13-14 ans…  C’est donc prématuré de faire un bilan. C’est plutôt une étape dans leur vie de tennismen. Nous verrons toutefois à quel niveau ils se situent.
Combien de joueurs présenterez-vous à ce tournoi ?
La Côte d’Ivoire présentera seize joueurs. Etant donné que c’est nous qui organisons, nous avons le droit de présenter autant de joueurs que nous voulons. Il y aura les 13 ans et moins et les 16 ans et moins. Notre seule crainte reste l’âge réel des joueurs. Pour cela, nous n’y pouvons rien. C’est un phénomène qui existe dans pratiquement tous les sports. Je ne veux pas jeter la pierre à qui que ce soit mais très souvent, les gens trichent sur leur âge. Mais je pense que c’est un mauvais service rendu à l’enfant que de tricher sur l’âge. Lorsqu’un joueur joue à 14 ans avec des adversaires de 11 ans, il est difficile pour lui de progresser. A 14 ans normalement, il est plutôt intéressant de se frotter aux autres de 16 ans.
Sur quelle base avez-vous sélectionné  les seize meilleurs ?
: Le Directeur Technique et les entraîneurs de Bouaké, de Yamoussoukro et d’Abidjan se sont occupés de la sélection des meilleurs. Il y avait au départ 25 jeunes mais 16 ont finalement été retenus.
Quel est le budget de ce tournoi de la CEDEAO ?
: Ce tournoi se fait grâce au Président Laurent Gbagbo, suite à une rencontre avec lui. Je ne peux pas vous donner de chiffres. Ce n’est pas le plus important, de toute façon… Je demande à tout le monde d’effectuer massivement le déplacement au Centre Arthur Ashe de l’Hôtel Ivoire pour suivre le tournoi.
Ce tournoi sera-t-il institutionnalisé ?
: Ah oui ! C’est l’autre objectif. Ce tournoi doit se tenir chaque année pour que les Ivoiriens s’intéressent davantage au tennis. La Fédération Ivoirienne de Tennis a d’ailleurs salué l’initiative de la Côte d’Ivoire car c’est la première fois qu’un pays organise un tel tournoi. Après le championnat d’Afrique junior organisé par la Confédération Africaine de Tennis et quelques petits circuits, il n’y a plus rien. Désormais donc le tournoi de la CEDEAO réunira chaque année les quatre meilleurs de la sous-région à Abidjan.
Quel est le niveau du tennis ivoirien à ce jour aussi bien en Afrique qu’au plan international ?
: Au plan africain, la Côte d’Ivoire oscille entre la 5ème place et la 8ème. Sanon Valentin reste le meilleur joueur classé. Il est 450ème mondial. Etant un sport individuel, le classement est fait par individu. Comparativement aux pays de l’Afrique blanche qui ont de meilleures infrastructures, la Côte d’Ivoire a reculé. Ici, nous n’avons pas plus de 60 courts de tennis…
Pensez-vous que le tennis ivoirien rebondira après ce tournoi ?
: J’ai beaucoup d’espoir. Nous avons créé quelques écoles fédérales pour former les futurs champions. Ces enfants prendront la relève  demain. Nous formons actuellement près de 600 enfants. Parallèlement aux joueurs, des techniciens ont également été formés.  La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui quatre entraîneurs de niveau II. C’est le niveau supérieur ! Depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, c’est une grande première. Je pars du principe que sans encadreurs bien formés, nous n’aurons pas de bons jeunes joueurs. Et la Fédération Internationale de Tennis n’arrête pas de nous féliciter pour tout ce bon travail abattu.
De la dernière Assemblée générale, à ce jour, qu’est-ce qui a été fait ?
: Nous avons eu un sponsor, ce qui n’est pas mal déjà car il nous en fallait pour financer nos activités. Après ce tournoi de ma CEDEAO, nous organiserons l’inter clubs comme annoncé à l’Assemblée générale, avec des finales en décembre. En octobre ou en novembre, l’Open d’Abidjan est également prévu. Nous aurons donc au moins six mois très tennistiques.
La paix est-elle définitivement de retour à la FIT après les quelques remous constatés ?
: Je n’ai jamais accordé de crédit à ce problème car ceux qui critiquaient n’étaient pas en règle vis-à-vis de la FIT. Certains sont venus me rencontrer après… A la dernière AG, les 29 clubs présents ont voté pour moi donc il n’y a aucun problème.
Source: SuperSport   

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