Après de longues semaines de convalescence, Aruna Dindane a évolué dimanche avec la réserve lensoise en amical contre Dunkerque. Un match au cours duquel l’attaquant artésien a inscrit un but.
Aruna Dindane, comment allez-vous ? La blessure et l’opération au tibia sont-elle oubliées ?
Ça va. La convalescence et la reprise se passent comme prévu. La douleur s’en va petit à petit. Je n’ai plus mal comme avant. Ça se passe comme le staff médical et le docteur me l’avaient expliqué.
Vous avez joué dimanche dernier, avec la réserve, en amical, face à Dunkerque (défaite 3-2). Vous avez pu jouer sans retenu ?
Ça faisait plus de deux mois que je n’avais plus joué, que je n’avais plus disputé un match. Ça s’est bien passé dans l’ensemble, sans trop d’appréhension. J’ai joué quarante-cinq minutes en essayant de retrouver les sensations que j’avais perdues. A ce niveau, tout s’est passé correctement, même si le plus important se situait au niveau du rythme.
Vous pensez avoir le rythme pour disputer une rencontre de Ligue 1, et ce dès dimanche, face au PSG ?
Je suis en train de travailler. Je travaille pour ça depuis que j’ai repris l’entraînement. J’espère être fin prêt le plus rapidement possible. Je le dit : je suis prêt pour jouer. La décision revient au coach.
Quel est votre état d’esprit actuel ?
Je suis impatient de retrouver la compétition, Bollaert, évidemment !
En tout cas, vous avez marqué un but face à Dunkerque…
Encore une fois, plus que de marquer, le plus important, avec cette rencontre, était de retrouver le rythme. On a beau faire des entraînements, ce n’est pas pareil. Je suis donc satisfait de ces quarante-cinq minutes. J’ai tenu. Marquer un but, c’est du bonus.
Racontez-nous ce but…
C’est un coup franc excentré provoqué par Seïd Khiter. Après, je suis au deuxième poteau et je reprends le ballon du pied gauche…
Comment avez-vous vécu cette période d’inactivité ? Est-ce que cela a été dur ?
Non. Dans l’ensemble, ça s’est bien passé mentalement, notamment parce que cela correspondait en partie à la trêve, aux vacances. La seule chose embêtante, évidemment, était que je ne pouvais pas faire tout ce que mes équipiers ont pu faire, comme aller à la plage (Sourires). Je suis resté avec ma famille, mes parents, mes amis. J’étais occupé.
En ce moment, le Racing ne dispose pas d’un nombre suffisant d’attaquants de pointe. Sentez-vous une attente autour de votre retour ?
Je sais que l’on attend beaucoup de moi. De toute façon, c’est le cas depuis que je suis arrivé au Racing Club de Lens. Je fais tout pour répondre présent. D’ailleurs, je suis très content que les gens, les supporters attendent quelque chose de moi pour mon retour, plutôt que l’inverse ! Maintenant, ce n’est pas vrai qu’il n’y a personne devant. Il y a Kanga (Akalé) ou Bonaventure (Kalou), même si ce n’est pas leur poste de prédilection. Si jamais le coach me met sur le terrain, je jouerai comme les autres, sans me mettre une pression supplémentaire.
Source: football365.fr