<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />L’ASEC a célébré son 24e sacre national samedi au stade Robert Champroux lors de la 26e journée de Ligue 1 disputée face à l’AFAD. A l’image de saison empruntée et loin de satisfaire les actionnaires, les Mimosas sont sortis comme ils sont entrés.
 
Car c’est avec une défaite (1-0) que les Mimosas entamaient leur championnat face au Stade d’Abidjan. Une défaite qui en appelé trois autres dont la dernière en date est celle que lui a infligée l’AFAD samedi face à son luisant trophée de champion qui l’attendait quelque soit l’issue de la rencontre. Et une victoire, si elle «aurait procuré un peu de plaisir» aux actionnaires comme l’affirmait Roger Ouégnin, PCA du club mimosas, elle aurait été loin de satisfaire sur le rendu des enfants qui ne s’amusent plus et qui n’amusent plus vraiment de leur talent le public qui se fait rare dans les stades.
 
Inexistant en Afrique, l’ASEC a «titubé avant de conserver notre titre», a reconnu Me Roger Ouégnin. Avec des victoires à l’arraché, 9 nuls et 4 défaites, le responsable de l’ASEC est loin de s’extasier face au spectacle des ses poulains. Et pourtant les statistiques sont flatteuses pour l’équipe de Gouaméné Maxime. Car après 26 journées, l’ASEC, en période de vache maigre, cumule la meilleure attaque (41 buts marqués) et la meilleure défense (14 buts encaissés) avec une avance de 7 points sur la JCAT (41 points), son dauphin.
 
Un bilan qui ne pourrait faire oublier les approximations dans le jeu de l’ASEC tant au niveau tactique que technique. Des domaines dans lesquels l’ASEC avait habitué le public à mieux. Surtout avec l’avènement de l’Académie. L’époque faste de sa politique de formation est bien loin. Si le résultat est satisfaisant pour Me Roger Ouégnin, la manière ne l’enchante guère. Surtout que l’ASEC veut à présent renouer avec les phases de groupes de la Ligue africaine des Champions. Cela devra se faire avec un nouveau staff technique. Et ce, même si le PCA de l’ASEC salue la performance de Gouaméné Maxime qui devra pourtant «apprendre à faire ses armes» certainement loin du poste de titulaire du banc mimosas.
 
 
Par Patrick GUITEY