Jean Louis Gasset ne veut pas paniquer. Même dans une situation où la Côte d’Ivoire se retrouve dos au mur face à la Guinée Equatoriale qui repousse la pression dans le camp du pays hôte. Le technicien français sait toutefois ce qu’il a à faire.

« La Guinée Équatoriale, un bloc-équipe, une équipe malicieuse qui sait faire les fautes sans prendre de cartons. Ils sont en pleine confiance. Le système de jeu de la Guinée Équatoriale ne change pas. Une équipe solidaire, bien huilée. Notamment sur le côté gauche ». C’est l’analyse parfaite du Nzalang Nacional réalisée par Jean Louis Gasset qui a passé son adversaire au scanner face à la presse ce dimanche à Treichville.  Un diagnostic qui situe son “commando“ sur les actions à poser pour venir à bout du surprenant leader du groupe A de la CAN de l’Hospitalité.

« On sait le match qu’il faudra faire. Il faudra surtout être efficace, marquer des buts le plus vite possible. Comme tous les matches, on va attaquer pour gagner. Nous sommes aujourd’hui 3es, (mais) nous avons notre destin en main. On sait que si nous gagnons, nous serons qualifiés ». C’est ainsi que Gasset a planté le décor. Et il est totalement juste.

Le hic, c’est que face au Nigeria, un cran au-dessus de la Guinée Bissau, l’efficacité fut le « problème » des Eléphants a-t-il reconnu. Un manque d’arguments dans la finition que quelques atouts humains pourraient juguler. Surtout avec les retours dans le groupe de Sébastien Haller et Simon Adingra.

« Nous avons confiance dans le groupe, et petit à petit nous récupérons des joueurs majeurs. On savait que nous allions faire sans Haller et Adingra au départ. Le groupe le sait. Le retour de Sébastien Haller va faire du bien au groupe. Haller sera dans le groupe. Il reste un entraînement cet après-midi. Si tout le monde parle de Haller, je voudrais ajouter Simon Adingra. Les deux seront dans le groupe », a révélé Jean Louis Gasset.

Des arguments en plus de Max-Alain Gradel, dernier buteur ivoirien face au Nzalang, que Gasset entend lancer, certainement, si les circonstances le lui permettent. « Gradel sera dans le groupe comme toujours. Il est important et c'est peut-être lui qui marquera le but de la victoire ». Un espoir qui se transforme de plus en plus en confiance en soi. « Toutes les équipes sont dos au mur. Nous devons avoir confiance, nous jouons devant notre public, il faut y croire », a conclu Jean Louis Gasset attendu lundi tout comme le 11 qu’il alignera pour renouer avec le succès qui serait synonyme de second tour.

Patrick GUITEY