Avant même la date de son départ fixé après l’AG Elective du 10 septembre 2011, Anouma est déjà actif à l’extérieur. A son invitation, le patron du football ivoirien a reçu récemment la visite des présidents des Fédérations du Niger, Hima Djibrilla, de la Guinée, Bruno Bangoura, du Ghana, Kwesi Nyantakyi, du Burkina-Faso, Théodore Sawadogo et de la Gambie, Seedy Kinteh, à Abidjan.
Les hôtes du président sortant de la FIF étaient venus d’une part pour comprendre les réelles motivations de la décision de leur homologue de ne pas rempiler à la tête de la FIF, surtout après une bonne gestion de six ans, citée en exemple sur le continent et d’autre part pour parler de la redynamisation de l’UFOA.
Déjà à Zurich, en marge du congrès de la FIFA en juin dernier, les membres de l’UFOA avaient décidé de relancer leurs activités zonales, en prenant en compte le nouveau découpage en deux zones (A et B), opéré récemment par  de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Un comité avait été mis en place, afin de procéder au toilettage des textes, en vue de l’Assemblée Générale du 13 août prochain à Accra. Le conclave du Ghana marquera certainement le probable retour aux affaires de l’ancien président de l’organisation sous-régionale (de 2004 à 2008), SEM Jacques Anouma.
Notons que d’autres challenges tels que la présidence de la CAF intéresse fortement l’ivoirien, depuis qu’il n’est pas partant pour un 3è mandat à la FIF et que le président de l'UFOA, le nigérian Amos Adamu est suspendu par l'instance suprême du football. Précisons qu’avoir les 16 fédérations zonales est un avantage pour la course à la CAF.
Alexis KOUAHIO