Que peut-on retenir sur le plan du travail et de la gestion des hommes après les deux stages des Eléphanteaux à Paris et à Mexico City ? Le plus difficile dans le boulot d’entraîneur, c’est la gestion des hommes. Et ici, nous gérons  des gamins. Mais tout s’est bien passé. Au niveau du travail physique, nous félicitons les enfants parce qu’ils ont tenu. Il y avait le manque d’air compte tenu de l’altitude  à Mexico City. Mais, ils ont pu s’adapter. Ils se sont même bien comportés. Il faut maintenant  quantifier le tout par le résultat que nous allons enregistrer dans la compétition. Nous devons gagner afin d’oublier toutes ces difficultés.Y a-t-il une différence entre l’équipe actuelle qui joue le Mondial et celle qui a joué la CAN au Rwanda ?
Quand nous regardons l’équipe type de départ  lors des matches amicaux, nous constatons que  deux à trois joueurs qui étaient remplaçants lors de  la CAN au Rwanda sont devenus titulaires. Ces trois joueurs peuvent nous apporter un plus. Et c’est ce plus que nous recherchons. Mais, je précise que  le noyau du Rwanda n’a pas changé. La différence est qu’aujourd’hui, nous avons un banc de touche riche. Tout compte fait, il faut attendre les résultats pour savoir si nous avons progressé ou pas. Quel jugement portez-vous sur les joueurs expatriés ? Il y a de bons joueurs dans le recrutement que nous avons fait en Europe. Ils font leur entrée pour la première fois dans l’équipe nationale cadette de Côte d’Ivoire. Ils sont donc agréablement  surpris. Ils sont tellement émus qu’ils étaient  un peu stressés dès le début du stage. Ce qui fait qu’ils n’ont pas  donné la plénitude de leur talent pendant leur première sortie. Petit à Petit, ils se sont intégrés dans le groupe. C’est vrai que certains  vont découvrir la haute compétition internationale. Mais, je crois qu’après ces quelques semaines de préparation, ils sont à mesure de donner le meilleur d’eux-mêmes. Ce sont des joueurs bourrés de talents. De quoi votre  équipe est-elle  capable dans ce Mondial ? Nous jouerons dans l’inconnu. L’indicatif sera le premier match. Je pourrai être à l’aise de répondre à la question après ce match contre l’Australie. Physiquement et mentalement, je pense que nous avons bien travaillé. Cette première sortie est donc  déterminante. Si nous gagnons, nous aurons de la visibilité. Mais l’ambition est d’aller le plus loin possible. Vous qui avez fait les hautes compétitions, que dites-vous aux joueurs en ce moment précis ? Le tableau est  simple. Nos  joueurs représentent des gens qui ont faim face aux Australiens qui ont la bouche pleine. Ils vont donc chercher à manger. Il n’y a pas de calcul à faire. Ils doivent  gagner ce match d’entrée afin de démontrer qu’ils n’ont pas usurpé leur qualification à ce Mondial mexicain. Je leur fais confiance. Mais, je prie aussi et surtout Dieu pour que la réussite les habite.  Source: fifci.com