La Fédération ivoirienne de football ferait-elle de la discrimination ?  En tout cas, ce que l’instance dirigeante du ballon rond ivoirien a fait subir à Copa Barry, y ressemble fort. Elle qui a empêché le portier de Lokeren à se rendre à Abidjan.
Deux poids, deux mesures. Voilà le régime auquel la Fédération ivoirienne de football (FIF) soumet les membres de l’équipe nationale. Chez les Pachydermes ivoiriens, tous les joueurs ne bénéficient pas du même traitement. Il y a les privilégiés et « les autres ». Et, cela n’est plus un secret pour personne.
Après de nombreux joueurs, c’est Copa Barry qui vient de faire l’amère expérience de ces pratiques détestables auxquelles est abonnée l’instance faîtière du football ivoirien. Le gardien de Lokeren est la dernière victime des mauvaises pratiques qui ont pignon sur rue au sein de l’encadrement administratif de l’équipe nationale. Les dirigeants de la FIF se sont en effet montrés très désagréables avec l’ancien Académicien.
Le joueur est abattu
Alors que Copa tenait à venir faire constater sa blessure auprès du staff médical des Eléphants comme il est de coutume, il s’est vu interdire de mettre les pieds à Abidjan. Luxe qu’on a pourtant accordé à Baky Koné, autre blessé. « Ce que la FIF a fait, a beaucoup touché Copa. Il se sent frustré. Il tenait vraiment à être auprès de ses camarades. Surtout que cette dernière rencontre est l’occasion de célébrer notre qualification au Mondial. C’est vraiment regrettable », nous a confié un joueur ivoirien.
Copa Barry, qui a été l’un des meilleurs hommes de la campagne éliminatoire des Pachydermes ivoiriens, aurait ainsi le sentiment de subir une discrimination. « Evidemment, il est abattu. Mais, il n’en veut à personne. Pour lui, le plus important est le bonheur de l’équipe », ajoute notre source.
Nous avons contacté le super portier waesladien. Mais, il n’a pas voulu s’épandre sur l’incident. Son amertume est certainement encore trop vivace.
Par Abdoul KAPO