Très en forme actuellement, l’attaquant de Chelsea fait un point sur la préparation des Eléphants en région parisienne. Et affiche les ambitions ivoiriennes pour cette rencontre qui peut assurer la qualification aux Pachydermes. Pour Salomon Kalou, la victoire sera le mot d’ordre à Blantyre.
Salomon, il suffira d’un seul petit point à la Côte d’Ivoire, samedi, pour se qualifier officiellement pour le Mondial 2010. Dans quel état d’esprit on aborde ce genre de match que vous vous apprêtez à vivre ?
Ce genre de rencontre, on l’aborde avec sérieux, simplement. Il ne faut pas se disperser. C’est la solution pour réaliser un bon résultat. C’est un match qu’il ne faut pas fini d’avoir disputé alors qu’on n’est même pas encore entré sur le terrain. Si on le fait, on risque de connaitre une déconvenue. On est donc serein et on reste très concentré. Le groupe possède assez d’expérience pour ne pas commettre d’erreurs dans l’abordage d’une telle rencontre.
Est-ce qu’on peut dire que le Malawi, que vous avez atomisé (5-0) à Abidjan, à l’aller, est une petite équipe devant laquelle tout sera facile ?
Par rapport à nous, effectivement, le Malawi est une petite équipe. Il ne faut pas se cacher derrière une fausse modestie. Nous sommes les grands favoris de ce match. Et ce statut, on va l’assumer. Il ne faut cependant pas verser dans un optimisme suicidaire. Le Malawi est une équipe qu’on respecte énormément. D’ailleurs, on a vu qu’elle a récemment battu la Guinée. C’est la preuve qu’elle a progressé depuis sa défaite contre nous à Abidjan.
Quel est l’objectif que le coach vous a assigné pour samedi ?
Il n’y a pas d’autre alternative que la victoire. On va là-bas pour gagner. C’est clair dans la tête de tout le monde. Aujourd’hui, avec les joueurs que l’on possède, on ne peut pas aborder une rencontre en calculant. On joue pour gagner. On a vraiment décidé de valider dès ce samedi notre ticket pour le Mondial 2010. C’est mieux ainsi.
Si c’est le cas, le dernier match contre la Guinée à Abidjan sera une rencontre de gala ?
Effectivement. Ce sera l’occasion pour nous de communier avec notre public. Vous savez, notre première qualification pour la Coupe du monde en 2006, s’est déroulée loin d’Abidjan. Cette fois, on va la fêter avec nos supporters.
Quel bilan tires-tu de votre stage parisien ?
Le bilan est positif. On a bien travaillé. L’ambiance est très bonne. A part les blessés, tout le reste du groupe est en pleine forme. Je suis convaincu qu’on va réaliser un grand match à Blantyre ce samedi.
Par Abdoul KAPO