Pascal Feindouno aura alterné le bon, le moins bon, mais il est indiscutablement pour beaucoup dans la victoire de la Guinée, jeudi, face au Maroc (3-2). Un succès capital pour rester en course, surtout que l'équipe de Robert Nouzaret affrontera la très faible Namibie lors du dernier match de poule. Pour le Maroc en revanche, les choses se compliquent : une victoire contre le Ghana semble désormais nécessaire pour aller plus loin dans le tournoi.
La sélection d'Henri Michel peut tout de même nourrir de sérieux regrets. On n'a en effet guère vu les Marocains lors de la première mi-temps. On n'a pas forcément beaucoup plus vu les Guinéens, même si, eux, ont su trouver la faille rapidement sur un joli coup franc parfaitement brossé de Pascal Feindouno (11e), qui marquait assez rapidement la rencontre de sa patte. Les tacles dangereux se multipliaient et le jeu en pâtissait logiquement, tant et si bien qu'il fallut attendre la 2e période pour que l'affrontement gagne enfin en rythme.
Trois buts en quatre minutes, difficile de faire mieux : la Guinée réalisait d'abord le break, grâce à une récupération idéale de Feindouno aux 25 mètres, qui servait Bangoura (59e). Le Maroc, via un tir puissant du nouvellement entré Aboucherrouane, reprenait espoir dans la foulée (60e), mais concédait quelques secondes plus tard un penalty sur Youla. L'homme du match, Pascal Feindouno, se chargeait de le transformer du droit (62e).
Deux buts, une passe décisive, voilà qui n'était apparemment pas assez pour le capitaine du Sily national, qui se faisait expulser (70e) pour un geste d'énervement sur Erbate. Cette erreur de parcours ne pénalisait finalement pas son équipe, qui tenait bon face aux poussées de Chamakh et consorts, même si ces derniers réduisaient le score sur une tête plongeante de Ouaddou.
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