" L’Africa n’a pas signé de forfait. L’équipe et son entraineur étaient fin prêts pour aller jouer le match, mais on s'est aperçu que la FIF n’a pas été capable de faire le travail qu’elle devrait. Pour nous, nous sommes encore au stade de la réunion technique d’avant-match, débuté lundi à 10 h. Laquelle n’a pas été capable de choisir le match que l’Africa devrait porter. Alors que nous le Sécrétaire général des Aiglons reconnu par la FIF a présenté le maillot que l’Africa porte habituellement. Pendant que la FIF nous a dit que seul le Secrétaire Général devrait être à cette réunion, grande a été notre surprise d’apprendre que quatre représentants de  Vagba étaient présents avec un document signé de ce dernier, qui les désignait comme ses représentants. Des personnes qui ne devraient même pas être à la réunion ont sorti un autre maillot avec des slogans révolutionnaires. Et la FIF a pris en compte ces derniers équipements, en déduisant que l’Africa a deux maillots et qu’elle fera savoir son choix au terrain avant le début du match, plus précisément à 14 h 30, soit une heure avant le coup d’envoi. Nous avons dit niet. Et j’ai signifié a monsieur Pierre Gongo du service juridique de la FIF et à Dié Fonéyé de la Ligue Professionnelle que l’Africa ne se présentera pas au terrain, tant qu’on lui aura pas signifié le maillot que l’équipe devra porter. Dès cet instant, pour nous, la réunion technique n’était pas encore terminée. Car, elle ne peut se terminer que lorsque les deux équipes sont assurées du maillot qu’elles porteront. Nous attendions donc que la FIF nous informe du maillot que l’Africa doit porter avant de nous présenter au terrain », a expliqué Koné Cheick Oumar.
 
L’Africa devrait affronter lundi le Séwé, à la 22è journée de la Ligue 1, mais à huis-clos, sur décision de la FIF. Sur le sujet le PCA des Aiglons réagit : « Nous avons appris tard dans la nuit de dimanche sur le site de la fédération que notre match était à huis-clos. Dans le huis-clos, on nous demande, moi le PCA et autres dirigeants de ne pas être au stade.  Ce qui ne repose sur aucun texte de la FIF, mais nous l'avons accepté. L’Article 22 de la FIF qui concerne le huis-clos dit que le math doit se jouer en présence des 18 joueurs de chaque équipe, de l’encadrement technique, des dirigeants et des journalistes. Alors, pourquoi nous, les dirigeants de l’Africa, on nous demande de ne pas être au match. Alors que des dirigeants de l’équipe qu’on affronte devront être au match. Aussi, avons-nous aperçu à la télévision, des personnes qui ne sont que des supporters, se disant proche d’Alexis Vagba, et qui ne devraient pas être au terrain, pour les raisons du huis-clos. Ils brandissaient même des maillots, étant selon eux, ceux que l’Africa devrait porter », a dénoncé Koné Cheick, avant de mettre le pied dans le plat.
 
« C’était un complot de la FIF qui voulait nous entrainer dans un piège, parce qu’elle sait que nous avons les joueurs. Sinon, notre équipe n’a pas été bloquée. Des personnes se pavanaient au stade à un match à huis-clos. La FIF s’est adonné à une véritable scène de théâtre lundi dernier. Il n’y a plus de doute, c’est la FIF qui est entrain de mettre le feu à l’Africa. Je l’ai signifié au téléphone au Président Sidy Diallo. Nous avons également saisi le Ministre des Sports", enfonce le PCA des "Oyé".
 
En plus de ces dénonciations, le PCA des Aiglons fait savoir qu’il détient depuis lundi midi une décision de la justice ivoirienne qui interdit au camp des dissidents du Conseil d’Administration d’agir au nom de l’Africa et de faire usage du nom de l’Africa pour poser des actes. « Nous sommes toujours restés dans la légalité, quand bien même qu’on nous a fait subir des choses inacceptables et que des personnes ont posés des actes illégaux », précise Koné.
 
Depuis quelques semaines le PCA du Conseil d’Administration de l’Africa Sport, Koné Cheick Oumar fait face à une dissidence de 7 administrateurs, sur les 11 du club, conduit par Alexis Vagba que ces derniers reconnaissent comme le nouveau PCA.
 
Alexis KOUAHIO