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Alain Ambrosino : « Nous sommes satisfaits du défi relévé »

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Alain Ambrosino : « Nous sommes satisfaits du défi relévé »

7 December 2011 0
Alain Ambrosino : « Nous sommes satisfaits du défi relévé »

Vos premières impressions à l'issue de ce Bandama 2011 d'essai?
Organiser un Rallye comme on a l’habitude de l’organiser en six mois, en un mois et demi, c’est formidable et ça prouve que toutes les équipes ont bien joué le jeu. Et aussi, qu’on est capable de pouvoir bien organiser quelque chose de plus grand. On va faire une analyse globale de tout ça après, pour voir ce qui n’a pas marché.
 
C’était un Bandama d’essai, mais il y a quand même eu un observateur de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), Roger Jamoul qui était présent comme consultant. Quelles sont les satisfactions notées à l’issue de la course ?
 
Au niveau de la sécurité, nous n’avons rien à nous reprocher, nous sommes satisfaits. Il n’y a pas eu de problème physique. Je pense que c’est primordial, aussi bien pour les pilotes, les organisateurs que les spectateurs et populations dans les villages et autres localités traversés. Toutes les ambulances étaient en place, la sécurité était assurée au maximum. La gendarmerie, la police, les FRCI ont vraiment joué le jeu avec nous.
 
Quel symbole pour vous de voir le tout premier vainqueur du Rallye Côte d’Ivoire Bandama, Marc Gérenthon donner le  top départ de la course ?
C’est toute une image pour moi de faire participer le vainqueur du premier Bandama, Monsieur Gérenthon. C’était également pour moi, le premier rallye auquel je participais en 1969. Ça représente quelques choses de grand pour moi. Il était donc impératif de marquer mon premier Rallye, en tant que président de la FISA, par la présence de cette illustre personnalité. Ça représente une image forte pour moi d’avoir Gérenthon à mes côtés, au départ et à l’arrivée.
 
Vous étiez au départ, sur les pistes, dans les villages, de jour comme de nuit, et à l’arrivée. Qu’est ce qui a motivé votre implication jusqu’à ce point, alors que vous auriez pu bien prendre une place parmi les autorités, croiser les pieds et regarder vos collaborateur travailler ?
 
J’espère que je n’en ai pas trop fait. Mais je pense aussi que c’est mon rôle de coordonner tout ça. Vous savez que le Rallye de Côte d’Ivoire Bandama est organisé par la FISA. Même si je ne suis pas le Directeur de course, j’ai des comptes à rendre en tant que président du sport Auto, à l’Etat Ivoirien qui m’a confié cette mission. La moindres des choses était donc pour moi, de m’impliquer au maximum, afin que l’Etat de Côte d’Ivoire soit satisfait du travail que l’on fait. Pour cela, il fallait être un peu partout et voir ce qui va et ce qui ne va pas.
 
Quelle signification pour le président, lorsque 4 équipages seulement sur les 17 ont terminé la course ?
Ça me semble tout à fait logique, puisse qu’on parle d’un Rallye Côte d’Ivoire Bandama qui n’est pas une petite course. C’est un rallye qui a toujours eu la réputation d’être extrêmement dur. Certes, on n’est plus dans la même configuration qu’autrefois, sur le bitume où on comptait toutes les voitures à l’arrivée, mais le Bandama reste après tout un Rallye très dur. C’est donc tout à fait logique d’avoir autant de dégâts. Si j’ai bonne mémoire, en 1972 il n’y avait absolument aucune voiture à l’arrivée. Cette fois, on en a quatre à l’arrivée et on est content de les avoir.
 
Pour l’année 2012, quels sont vos challenges pour véritablement relancer le Rallye en Côte d’Ivoire ?
 
La saison prochaine, nous espérons organiser quatre à cinq rallies qui compteront pour le championnat de Côte d’Ivoire et qui se dérouleront à l’intérieur du pays. Notre souhait est de faire revivre le Sport Auto partout en Côte d’Ivoire, aussi bien à Bouaké, qu’à Yamoussoukro, Korhogo, Gagnoa, Man etc…Pour cela, nous avons besoin d’aller faire des Rallies ailleurs qu’Abidjan. Pour des raisons de sécurité, on sera beaucoup mieux à l’intérieur du pays qu’à Abidjan et ses alentours où il y a de plus en plus de circulation.
 
L’Etat de Côte d’Ivoire qui vous a mis en mission attend beaucoup de vous pour réactiver le sport automobile en Côte d’Ivoire. En retour, qu’est ce que vous demandez aux autorités ivoiriennes pour mieux accomplir cette tâche ?
 
Déjà dire un grand merci, pour ce que la Côte d’Ivoire a fait pour moi en tant que pilote. Parce qu’il ne faut pas oublier que si j’ai obtenu la carrière que j’ai faite, c’est à 90 % grâce à la Côte d’Ivoire. Puisse que, s’il n’y avait pas eu le Rallye du Bandama à l’époque où l’on parlait autant de notre pays, je ne serais jamais sorti et je n’aurais jamais été remarqué. Maintenant, c’est à moi d’essayer d’apporter ma pierre à l’édifice de reconstruction de notre pays la Côte d’Ivoire. Ça me semble donc tout à fait logique d’agir ainsi pour mon pays.
 
Réalisée par Alexis KOUAHIO

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