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En panne sur le volet communication, le président de la FIHB entend rectifier le tir, surtout à l’approche de l’ouverture de la saison. « Je tiens à m’excuser pour ce long silence, la communication a été défaillante ». Un mea culpa face à la presse à laquelle il a livré son indignation vu les conditions dans lesquels baigne sa fédération depuis son élection à la tête de la fédération de handball. « Depuis décembre 2008, date de mon élection, je n'ai jamais reçu de moyen financier pour la préparation de nos athlètes pour les compétitions internationales », a-t-il révélé.  
 
Normal que les sélections nationales n’aient pas eu les résultats escomptés à la Coupe du Monde dame au Brésil et à la CAN au Maroc. « Au Brésil nous étions orphelin. L’Etat n'a donné que le droit de participation et les moyens pour le voyage. A cette Coupe du Monde,  nous avons logiquement eu des difficultés financières pour faire face aux besoins des joueuses », a indiqué le président de la Fihb qui a décrié ce fait récurrent quand il s’agit du handball. « Nous ne nous préparons jamais dans de bonnes conditions. Comment voulez-vous que nous allions de l'avant si nous nous préparons dans de telles conditions qui handicapent les athlètes ?», s’est-il interrogé avant d’évoquer les rapports tendus avec le Ministère ivoirien des sports. « C’est vrai que nous avons plusieurs points d’achoppement avec le Ministère des sports à cause du financement de nos compétitions ».  
 
Le président de la Fihb a invité le ministre Philippe Légré à s’imprégner des réalités des Fédérations, car note-t-il, les collaborateurs du patron des sports en Côte d’Ivoire, l’induisent en erreur concernant bien de dossiers.  Le programme d’activités 2012 a été dévoilé à la faveur de cette conférence. La saison s’ouvre le 31 mars prochain par la finale de la super coupe à l’INJS de Marcory.
 
Patrick GUITEY