Le Palais des Sports de Treichville a abrité samedi dernier, la cérémonie d’ouverture du championnat national de handball de Côte d’Ivoire. Pour cette première journée, les ténors n’ont pas failli à leur réputation.
Le Rombo et l’Africa en dame, la SOA et le Red Star ont fait une entrée remarquable dans un Palais des Sports qui refusait du monde en ce début de joutes nationales. Après la cérémonie protocolaire, les athlètes des clubs les plus côtés à la bourses du Hand local ont fait bonne impression.
Le Rombo de Kpouêbo ne s’est pas fait prier pour passer le cap des filles de la cité de Tiassalé Handball Club (THB). Malgré leur participation au tournoi de mise en jambe organisé par la Fédération Ivoirienne de Handball, les filles du THB ont fait grise mine face à l’armada du Rombo. Toualy Julie et ses coéquipières  sont naturellement sortis victorieuses sur un score de 37-17.
L’Africa Sports National n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Et ce sont les filles du RAC qui en ont pâti. Les Aiglonnes qui avaient montré un piètre visage lors du tournoi de lancement du championnat régulier, ont rectifié le tir de fort et belle manière. 34-13, le score en dit long sur la détermination des championnes en titre à conserver leur acquis. Quant au RAC qui entendait fêter son come-back avec une victoire, il devra attendre la prochaine journée pour retrouver le sourire de la victoire. 
En oppositions masculines, la première opposition mettait aux prises le Red Star et le Kani Star. De ces deux Stars, c’est le Red qui a le plus illuminé la Palais mettant le Kani sous l’éteignoir. Les Etoiles Rouge d’Abidjan ont sans balbutiement empoché le gain de la rencontre avec un score de 33-20 au sifflet final.
La dernière explication de la soirée est intervenue entre la SOA et Sport Plus. Les militaires favoris de cette rencontre ont du utiliser les grands moyens pour se défaire de la formation Blue de Sport Plus, résolu à prendre le camp de la SOA. Très serrée, la rencontre s’est achevée avec une courte victoire (31-29) des militaires.
Patrick GUITEY