Bouba, comment s’est passé ce retour à la compétition avec la réserve, dimanche ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
J’avais un peu d’appréhension au départ. C’est logique. Mais, au fil des minutes, cela s’est bien passé. Je suis satisfait d’avoir franchi cette nouvelle étape.
 
Comment te sens-tu mentalement ?
 
Depuis que j’ai réintégré l’entrainement collectif (Ndlr : en ce début d’année lors du stage de préparation au Grau-du-Roi), j’ai l’impression de revivre car je rejoue avec mes coéquipiers. Cela fait vraiment du bien
 
Comment as-tu vécu la période de convalescence ?
 
C’était difficile. Le football, c’est un sport collectif alors s’entraîner seul, à l’écart du groupe, c’est compliqué. J’ai toujours essayé de positiver. J’avais en tête la date de reprise avec le groupe : je me suis focalisé sur cet horizon-là. Cela m’a aidé à garder le moral.
 
Quelles sont les prochaines étapes dans ton tableau de marche ?
 
Continuer de bien m’entraîner avec le groupe et retrouver le rythme lors du match amical face à Monaco en fin de semaine. Cette mini-trêve doit me permettre de monter en régime progressivement.
 
Ton retour à la compétition suscite beaucoup d’attentes. Comment gères-tu cette pression ?
 
Elle ne me dérange pas. La pression, que ce soit au niveau des résultats ou d’un retour de blessure, elle fait toujours partie du métier. Elle est même positive. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de rattraper le temps perdu. J’ai la volonté et le besoin d’apporter plus à l’équipe car, jusqu’à présent, je n’ai pas encore pu m’exprimer totalement à cause de tous les pépins que j’ai subis.
 
Comment vois-tu les prochains mois ?
 
De manière positive ! Je n’ai pas autre chose en tête que tout aille bien. Je pense que j’ai fini de ramer. Je vois le bout du tunnel.
 
Source : asse.fr