Jacques Bernard est plus que jamais déterminé à « faire triompher le droit ». C’est le sens de la démarche du candidat à la présidence de la CAF rejeté pour des raisons étalées par le concerné. « Le Secrétaire Général de la CAF dans la notification adressée à la FIF indique que je n’ai jamais été membre du Comité Exécutif. Et pourtant depuis 2006, je siège au Comité Exécutif avec tous les avantages. Dernièrement, lors du décès de ma mère, j’ai reçu un courrier de condoléances adressé à moi où il est indiqué: A Jacques Anouma, membre du Comité Exécutif de la CAF », a expliqué l’ex-président de la FIF. Complètement « choqué » par cette décision qualifiée de « honte pour le football africain », Jacques Anouma a assuré à ses partisans qu’il continuera « le combat contre cette dictature (d’Issa Hayatou) que nous endurons depuis bientôt 25 ans », a-t-il martelé.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
“Le combat n’est pas fini“
 
Si le camp Hayatou pensait en avoir terminé avec Anouma, « le candidat de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique » libre indique que rien n’est encore joué. Et ce, même si la FIF, parrain de sa candidature, a décidé de faire volte-face au moment d’entrer dans le dur. « Le combat n’est pas fini ». « La FIF a décidé de ne pas nous accompagner, j’en prends acte. Nous sommes confiants que la TAS dira le droit que la FIF soit ou pas avec nous. Nous ne sommes pas seuls », a rassuré Jacques Anouma.    
 
Patrick GUITEY