Face à la Guinée au stade Félix Houphouët-Boigny, les Eléphants avaient un nouveau serrurier en la personne de Zogbo Aristide. Le portier du Maccabi Netanya en Israël qui faisait son baptême de feu dans les perches des Eléphants ne s’est pas troué.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Rencontre sobre, sortie à propos avec un spectaculaire plongeon en deuxième période, Zogbo Aristide a reconquis un public du “Félicia“ auquel il était obligé de se réhabitué depuis les années Issia Wazy. Face à la Guinée, il a pourtant donné deux grosses frayeurs aux spectateurs. L’une en première période. Sur la frappe de Pascal Feindouno de la 18e minute, Zogbo est tout heureux de voir la balle qu’il effleure mourir sur son poteau. Après l’erreur d’appréciation vient le problème de communication entre lui et Angoua Brou Benjamin tout près de se transformer en réduction du score pour le Syli.
 
En définitive Zogbo s’en sort avec 0 but encaissé et les applaudissements du public venu faire la fête les qualifiés pour le Mondial 2010. Jusque là, la Côte d’Ivoire n’avait pas réussi à pallier l’absence de son gardien numéro 1. L’on se souvient du 4 septembre (Gnanhouan Gérard à la place de Tizié Jean-Jacques blessé en avait pris 3)  et bien entendu de la CAN 2008 (blessé Copa Barry cédait sa place en demi-finale à Loboué Stephane qui en prenait 3 sur 4. Quant à Koné Tiassé, il s’inclinait à 4 reprises face au Ghana).
 
Au vu de la prestation des précédents numéros 2  de la sélection, Zogbo Aristide qui portait toute l’appréhension du peuple ivoirien a réalisé un grand exploit dans une rencontre piège. Face à l’Allemagne, c’est quasi-certain que Coach Vahid reconduira “Le Chat“. Ne reste plus pour lui que de savoir encore une fois retomber sur ses pattes dans un autre challenge plus grand. Car la Mannschaft avec ses artificiers tels que Klose, Schweinsteiger, Podolsky, Cacau et autre Mario Gomez, ce sera un véritable test grandeur nature pour l’ancien du Wazy qui devra encore se montrer à la hauteur.
 
Par Patrick GUITEY