La renommée peut se trouver souvent derrière la lumière. Daouda Konaté se prépare en tout cas à y entrer. A Paris FC (National) où il évolue, son absence équivaudrait, selon les observateurs, à un trou béant à combler. Et pourtant, le jeune footballeur ivoirien est loin de la ligne d’attaque. Son poste de prédilection, la défense gauche. Et il y excelle. Arrivé à cette saison au PFC en provenance de l’Uja Maccabi (Cfa), Daouda s’est « rendu indiscutable lors des six premiers matchs », selon Le Parisien. Privé de deux prestations pour une suspension, le natif de Bingerville a pour l’instant 11 matchs sur 14 journées jouées. De quoi attiser plusieurs convoitises qui se faisaient déjà sentir avant son choix du Paris FC. « J’avais plusieurs contacts mais j’ai préféré retrouver le coach au PFC de plusieurs clubs de Ligue 1 et à l’étranger », a confié Konaté Daouda rendant l’ascenseur à Christophe Taine, l’actuel coach du PFC qui l’avait lancé en Cfa avec l’Uja Maccabi.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
“Faire une bonne saison et viser haut“
 
Actuel 5è de National avec 22 points (à 6 points du leader Luzenac), le PFC vise haut. Daouda lui scrute encore plus haut. Et peu importe l’endroit où se juche la cime.  « Mon objectif est de faire une bonne saison. Ensuite il faudra viser plus haut. Que ce soit la France ou l’étranger, c’est le destin qui décide », nous a-t-il confié?. Selon ses proches, des clubs de Ligue 1 seraient déjà aux trousses de cet autre latéral gauche ivoirien qui pointe du nez, au moment où le débat fait rage chez les Eléphants. Mais Daouda n’est pas du genre à brûler les étapes à 21 ans. Et ce même si « le souhait de tout footballeur est de jouer pour sa sélection nationale ». Une maturité qui lui permet déjà de prodiguer des conseils aux Eléphants qui seront au Brésil pour la Coupe du Monde 2014. Pour lui, le Groupe C « est une bonne poule à jouer. Mais elle pourrait être une poule piège. Il faudra faire attention à ne pas se réjouir avant le jour J ».
 
 
 
par Patrick GUITEY