Ce n'est pas une surprise. Michel Platini, le patron de l'UEFA, ne devrait pas briguer la présidence du foot mondial à l'élection du printemps 2015. Le suspense a été levé dans la matinée par un membre de l'UEFA, le Belge Michel D'Hooghe, qui siège également au comité exécutif de l'organisation mondiale du football. Michel Platini devrait le confirmer à 11h00, devant la presse internationale réunie à Monaco pour le tirage au sort de la Ligue des champions.

L'ancien numéro 10 de l'équipe de France a réservé l'annonce de sa décision de ne pas affronter Sepp Blatter, le président sortant, aux présidents et secrétaires généraux des fédérations des 54 pays membres de l'UEFA. Cette décision était plutôt attendue. Même s'il se voyait comme «seule personne» capable de «battre Blatter», il n'était pas sûr de l'emporter contre le Suisse, dont il fut l'allié avant de s'y opposer. Son épanouissement à la tête de l'UEFA, et des raisons familiales (sa famille se plaît à Nyon, le siège suisse de l'UEFA) ont pu également peser dans la balance.

Le seul autre candidat déclaré à la présidence est un autre Français, Jérôme Champagne (56 ans).

Candidat à l'UEFA

S'il ne briguera pas la présidence de la FIFA, le 29 mai prochain, Michel Platini sera en revanche candidat à un troisième mandat à la tête de l'UEFA. Elu en 2007 à la tête de la Confédération européenne, il va donc vraisemblablement rempiler pour quatre ans l'année prochaine.

France Football