A leur arrivée à Abidjan, l’Etat leur avait promis la gloire. C’est fait depuis le mercredi 8 mai 2013. A la salle des pas perdus de la Présidence de la République, ils étaient plusieurs à rendre hommage aux champions d’Afrique, le Président de la République en premier. Alassane Ouattara s’est dit empli de joie avec cette victoire qui intervient 21 ans après le dernier trophée continental de la sélection nationale. « C'est un grand moment de joie pour moi. Je félicite Alain Lobognon, Sidy Diallo et l’entraineur Kamara Ibrahim. Mais surtout les champions d’Afrique qui nous font honneur », a indiqué le « premier capitaine des sélections nationales ». Les vainqueurs de la CAN 2013 des cadets ont été élevés au grade de Chevaliers dans l’ordre du mérite sportif national. Leurs médailles leur ont été remises par l’ensemble de l’équipe gouvernementale, le Premier Ministre en tête.
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5 millions  à chaque champion
 
En présence du président de la Fédération Ivoirienne de Football, Sidy Diallo, Alain Lobognon, Ministre ivoirien des sports, a dévoilé les récompenses prévues par le gouvernement pour les « valeureux combattants de Marrakech ». Ainsi chacun des athlètes percevra 5 millions ainsi que les membres du staff technique. Aussi, l’administration de la FIF recevra la somme de 10 millions. Quant au Comité National de Soutien des Eléphants (Cnse), il est reparti du Palais Présidentiel du Plateau avec 5 millions également.
 
D’autres surprises ont été promises aux champions d’Afrique par le Président de la République qui les honorera encore une fois le 6 août prochain au cours de la journée nationale de l’excellence.
 
La presse aux oubliettes
 
Le banquet des récompenses, la presse n’y a pas pris part (comme d’habitude). Si les ovations suscitées par le président de la FIF à l’endroit de la presse sportive n’ont pas connu grande résonnance, les journalistes présents au Maroc lors de la CAN des Cadets ont été ignorés. Seule satisfaction, l’envoyé presse de la FIF également élevé au rang de Chevalier dans l’ordre du mérite sportif.

 
 
par Patrick GUITEY