L'émotion était à son comble. Le président de la république a même écrasé des larmes. Mais le Ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisir n’a pas pu contenir sa colère face au drame qui a endeuillé la Cote d'Ivoire, dimanche dernier. Il veut sévir.

L’hommage de la nation a été rendu aux victimes et disparus du stade Félix Houphouët-Boigny (FHB), ce mercredi après-midi, par le président de la République, accompagné du premier Ministre, du Ministre du sport et du président de la fédération de football.

Un audit sécuritaire du stade Houphouët-Boigny et du système de la billetterie a été recommandé par le Premier Ministre, Guillaume Soro, au conseil extraordinaire de gouvernent, tenu ce mardi.

Le deuil national pour les décédés du 29 mars, c’est à partir du mercredi 1er avril. Certains ivoiriens le porte déjà. Les Eléphants aux premiers rangs aux côté des femmes éplorées. Yaya Touré à la suite de ses coéquipiers n’a pas manqué d’exprimer sa peine devant ce drame inédit.

En marge de l’assistance et de la compassion aux victimes et aux familles éplorées, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), pense aux sanctions qu’encourt la Côte d’Ivoire, dans les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010.

Le drame survenu dimanche au stade Stade Houphouët-Boigny, lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Malawi continu de suscité les réactions des acteurs du mouvement sportif ivoirien. Le président de l’Amical des Présidents de Club de Football de Côte d’Ivoire, a exprimé sa consternation devant la disparition des 19 personnes et des 132 blessés.

Joie et tristesse, tel est le sentiment mitigé qui afflige le sport mondial. Les joueurs, les premiers concernés sont consternés. Ayant eu l'information tragique ce dimanche soir au dîner, Didier Drogba et ses coéquipiers ont perdu l'appétit. Après Didier Drogba, Copa Barry s'exprime sur le drame du 29 mars.

La Côte d’Ivoire est en deuil. Les Eléphants encore plus. Coupés de l’information alors qu’ils mouillaient le maillot sur la pelouse du stade Houphouët-Boigny, c’est après leur victoire que les sélectionnés de Vahid ont appris la triste nouvelle. Didier Drogba, le capitaine ivoirien, est «toujours sous le choc».

Le onze de Vahid a convaincu. Le 12e homme lui n’a pas survécu à ce bonheur. Le stade Félix Houphouët-Boigny, fut le théâtre de deux spectacles. L’un exaltant le beau, l’autre l’horreur. Inoubliable déferlante de buts. Soirée funeste à vite oublier pour le peuple ivoirien.

Certains se plaignent. De sa trop grande emprise sur le groupe. De mettre tout le monde dans son ombre. Dimanche, dans son jardin, il a démontré pourquoi c’est lui qui porte le brassard et pourquoi on l’appel le chef Drogba.