La Fédération Ivoirienne de Karaté-do et Disciplines Associées (FIKDA) connait un bicéphalisme à sa tête depuis l'élection de Me Patrice Baï, dimanche dernier, à la présidence de ladite structure, en remplacement de Me Vincent Yaï.
Du coup, les karatékas se retrouvent avec une fédération à deux têtes, étant donné que le président sortant, Me Yaï avait publié un communiqué interdisant l’Assemblée Générale Elective (AGE) des dissidents programmée le 24 octobre dernier et ne réitérant que la date du 21 novembre.
Opposés à cette décision, les clubs dissidents ont, au cours d’une AGE tenue au Plateau, en présence du Ministère du sport, représenté son Directeur de la Réglementation et du Contentieux, Lucien Boguinard, élu Me Baï à la présidence de la FIKDA, par 151 voix sur 161.
Alors que Me Yaï et son Comité directeur avaient fixée la date de ladite AGE au 21 novembre prochain, conformément aux textes et statuts fédéraux  en vigueur. De quoi amener le président sortant à qualifier l’élection de son prétendu successeur de coup de force.
Le 17 octobre, les Présidents de l’Association Ivoirienne de Karaté Shotokan (AIKASH), Me M’bénion et celui du San Kudo Kikaï, Me Baï avaient été accusés par l’instance fédérale d’avoir empêché la tenue de l’A.G. Ordinaire qui devrait arrondir les angles sur les positions des uns et des autres concernant le mode du scrutin présidentiel des karatékas.
Ce jour-là, les accusés avaient mis sur pied un comité ad’hoc qui avaient procédé a la révision des textes et organisé par la suite l’AGE de dimanche dernier.
Dans la situation actuelle des choses, l'arbitrage du Ministre du sport ne doit pas se faire attendre. Mel Eg doit vite trancher cette affaire qui n'honore pas le karaté ivoirien.
Alexis KOUAHIO