Des supporters des Eléphants de Côte d’Ivoire, et non des moindres : l’Ambassadeur ivoirien en Afrique du Sud, le Grand Chancelier, des membres du gouvernement, des ex-Ministres du Sport…, ont affirmé vendredi leur foi en la victoire des Eléphants sur la Seleçao du Brésil, au Soccer City Stadium de Soweto, dimanche.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
 Zogoe Abie (ambassadeur de Côte d’ivoire en Afrique du sud)
«On peut créer la surprise»
 
Le match est difficile pour les deux pays. C’est difficile aussi bien pour la Côte d’Ivoire que pour le Brésil. C’est devenu encore plus difficile pour le Brésil depuis que nous avons concédé le nul face au Portugal. Nous sommes arrivés à un niveau de considération où nous ne sommes plus un pays à prendre avec légèreté. Ce sont deux pays qui partent à égale chance. Avec ce que j’ai vu, si Didier Drogba retrouve toutes ses capacités, on peut créer une grande surprise. Mon pronostic, 2-1.
 
Youssouf Koné (Grand Chancelier)
«Jouer sans complexe»
 
Nous souhaitons que notre équipe puisse franchir l’étape du Brésil. C’est vrai que c’est  le Brésil mais je pense que nous avons les moyens parce nos joueurs jouent pour la plus part dans les grands clubs. Ils jouent avec les mêmes Brésiliens. Ils se sont tous rencontrés dans les compétitions européennes en clubs donc ils se connaissent. Il faut que nous enlevions le complexe dans notre esprit qui fait croire que le Brésil est le  grand pays qu’on ne peut pas battre. Il faut qu’on aille avec l’esprit de gagner. A défaut avoir le nul. On a fait jeu égale avec le Portugal, 3è mondial, il n’y a pas de raison qu’on affronte le Brésil avec crainte.
 

Zakpa Kobénan (ex-ministre)
«Il y aura un bon spectacle»
 
Avec le premier match, nous avons tous vu le comportement de nos jeunes. Nous commençons à avoir une équipe nationale. Une équipe de dimension internationale. Les jeunes nous ont fait plaisir. Je pense qu’à partir de ce match, le Brésil est sans doute entrain de réviser sa stratégie. C’est dire que le match de dimanche contre le Brésil promet. Je pense qu’il y aura un très bon spectacle. Nous souhaitons gagner parce que nous ne sommes pas venus pour perdre. Nous avons des compétences. Si nous pouvons obtenir un nul honorable, ce sera une bonne chose. Nous pensons que la Côte d’Ivoire a le mérite de se battre et de prendre cette Coupe en Afrique du sud.

 
Amichia François (ancien ministre des sports)
«Nous avons des raisons d’espérer»
 
Lorsque nous venions en Afrique du sud, nous avions une crainte parce que nous sortions d’une Coupe d’Afrique en Angola catastrophique. Et les matches de préparations n’étaient pas trop rassurant. Mais lorsque nous avons vu le match contre le Portugal, nous avons des raisons d’espérer. L’équipe a montré une solidité défensive et un milieu de terrain créateur. Le seul hic à été l’attaque qui n’a pas pu marquer. Je pense que cela n’est que partie remise. On peut espérer un pays africain dans le dernier carré d’as.

 
Bro Grébé, ancienne Ministre du Sport
«Le Brésil est à notre portée»
 
Les chances des Eléphants sont intactes. Le premier match a été parfait bien qu’il n’y ait pas eu de but. On aurait souhaité avoir les trois points. Les Eléphants ont dominé leur adversaire de bout en bout. Ce qui fait que les ivoirien sont sorti nombreux pour manifester leur joie. Nous qui avons vu le match, nous avons été satisfaits. Nous pensons également que l’équipe brésilienne est à notre portée, nous croyons vraiment en notre chance, les Eléphants vont gagner et nous prions pour ça. Toutes les dispositions seront prises pour que notre premier objectif d’aller au deuxième tour soit atteint.
 

Konaté Sidiki, Ministre du Tourisme
«Le jeu et le système va faire la différence»
 
Nous avons une équipe qui a plein de potentialités, et qui peut faire mieux. Le premier match a montré un bon niveau des Eléphants. Il reste des choses à resserrer, il ya une attaque a performer, il n’y a donc pas de doute à se faire. Notre équipe regorge des joueurs de carrure internationale et qui évoluent au niveau tout comme le Brésil, nous allons donc à chance égale. C’est le jeu, le système qui va déterminer le reste il faut avoir espoir, jusqu’au dernier math décisif. Je suis sûr qu’on aura deux équipes africaines dans la deuxième phase.
 
 
Gnamien Yao, ex Ministre
«Toutes les équipes se valent»
 
Les Eléphants doivent savoir que dans la haute compétition toutes les équipes ont la même valeur. Ce qui va faire la différence, c’est la détermination. Il faut donc que nos joueurs soient déterminés, engagés, solidaires et jouent sans complexe. Et que quand les attaquants font les appelles de balle, automatiquement les porteurs de ballon doivent leur envoyer directement. Il faut surtout que les ivoiriens apprennent à tirer de loin, surtout dans les derniers dix huit mètres et à concrétiser les occasions de but. Parce que c’es difficile aujourd’hui de dribbler pour marquer. Je suis convaincu que nos chances sont réelles. Si les joueurs entendent nos cris et qu’ils comprennent qu’en jouant pour la Côte d’Ivoire, ils jouent pour l’avenir de toute la nation. Si la Côte d’Ivoire passe le cap du premier tour, il y a de forte chance qu’elle arrive en demi-finale.
 
Gbamanan Djidan Félicien, Maire de Yopougon.
«L’espoir est permis»
 
Il faut que notre équipe soit déterminée et que les joueurs n’aient pas peur. Parce que, lorsqu’ils ont peur les jambes sont coupées. Si les joueurs maintiennent la sérénité, on peut au minimum faire un match nul face au Brésil. Je rêve de ce match nul, ensuite il nous faudra mettre toute la balance de notre côté face à la Corée du nord. Ce sont des joueurs de valeurs, qui joue dans les plus grands championnats avec ces mêmes brésiliens, il n’y a pas de raison que nous n’obtenions pas de bons résultats. Au minimum, un match nul. Notre problème, c’était la défense, aujourd’hui, il y a une certaine stabilité en défense. Contre le Portugal, on aurait pu gagner. Donc, c’est tout cela qui nous emmène à dire qu’il y a eu un changement de mentalité dans l’équipe, de technicité et une assurance au niveau de la défense. L’espoir est donc permis contre le Brésil.
 
 
Propos recueillis par Alexis KOUAHIO
Envoyé spécial à Johannesburg