banniere-livre-heritage-can-2024.jpg

Flash Info

  • Il y a 2 heures 58 minFootball-Uefa LDC : San Siro n'accueillera pas la finale de l'édition 2027
  • Il y a 6 heures 46 minFootball-Afrique : Michel Dussuyer signe son retour à la tête de l'équipe nationale de la Guinée
  • Il y a 10 heures 21 minFootball-Afrique : LDC-CDC : Le tirage au sort fixé au 7 octobre prochain
  • Il y a 11 heures 52 minFootball-El. CAN 2025 : Le Burkina Faso, le Bénin, la Guinée, le Burundi et l'Ethiopie recevront leurs matches à domicile en Côte d'Ivoire
  • 23/09/2024Cyclisme : Le camerounais Rodrigue Kuéré Nounawé termine en maillot jaune et remporte le Tour de Côte d'Ivoire
  • 23/09/2024 Football-Transferts : Emmanuel Agbadou prolonge avec le SDR jusqu'en 2028 !

½ finale Côte d’Ivoire-Egypte : Forces et faiblesses des deux adversaires

Autres Sports

½ finale Côte d’Ivoire-Egypte : Forces et faiblesses des deux adversaires

6 February 2008 0
½ finale Côte d’Ivoire-Egypte : Forces et faiblesses des deux adversaires

L’affiche Côte d’Ivoire-Egypte de ce jeudi, s’annonce palpitante. Eléphants et Pharaons se connaissant assez bien, pourraient livrer une rencontre de qualité.
Les Pharaons d’Egypte
La force de collectif et le souci défensifForts de leur rang de champions en titre, les Pharaons ont l’avantage psychologique certain. C’est que les poulains d’Hassan Chéhata, quintuple champion d’Afrique, n’ont plus grand chose à prouver. Le groupe qu’ils constituent, est resté fidèle à sa philosophie : le collectif. Cela semble leur réussir. Leur parcours dans cette CAN 2008, en est la parfaite illustration. Le Cameroun dynamité d’entrée (4-2), le Soudan désillusionné (3-0). Et le tour est joué. Opposé à l’Angola pour les quarts de finale, Abou Trika et ses camarades allient technicité et efficacité devant les buts. La fin du match leur donne raison. Les Palancas Négras déchantent. La porte des demi-finales est ouverte aux rois d’Afrique en titre. Cela ne pouvait en être autrement car le jeu Egyptien s’exprime en passes courtes, dédoublements et sollicitations quasi-permanentes des ailiers de débordement. L’autre atout, l’axe médian, étoffé à souhait, demeure l’épine dorsale des Pharaons. Véritable condensé de jeu rigoureux d’Europe et de l’inspiration orientale, le football égyptien a tout de même quelques déchets. A l’instar des équipes portées sur l’offensive, l’axe défensif reste le talon d’Achille des Pharaons. Face à ses adversaires du premier tour, cela s’est une fois de plus avéré. La défense n’a pu contenir longtemps les assauts adverses. Les latéraux, ont des lacunes éloquentes. Ce qu’ils compensent par un jeu physique. Cela a pour conséquence de provoquer des fautes aux abords de la zone de vérité. L’autre faiblesse égyptienne, c’est l’incapacité de maintenir longtemps la pression. Passé le quart d’heure de jeu, les Pharaons optent le plus souvent pour l’observation. Voire la passivité. En somme, le champion d’Afrique est une grosse machine faite d’un collectif très offensif certes, mais qui laisse dans sa précipitation, des couloirs profitables aux adversaires avec un rideau défensif parfois fébrile.
Eléphants de Côte d’Ivoire
La discipline tactique et l’embarras des choixLe groupe de Gérard Gili est constellé de talents. Le suppléant de Stielike dispose ainsi d’un faisceau d’options tactiques.  Les vice-champions d’Afrique commencent donc à devenir une véritable équipe. Match après match, le collectif et la solidarité prennent le pas sur l’individuel. Néanmoins, les individualités refont surface quand le collectif est à court d’inspiration pour créer le déclic. On l’a vu à maintes reprises. Mieux, le collectif ivoirien repose sur un effectif interchangeable. Zokora Didier, milieu défensif nominal, évolue depuis la blessure de Kolo comme défenseur axial. Les latéraux Eboué et Boka, sont un supplément indéniable en phase offensive. Voilà une équipe dont chacune des sorties cache toujours des surprises. Car on ne sait jamais à l’avance qui évoluera où. Là réside l’avantage du onze ivoirien dont il serait prétentieux pour un adversaire, d’élaborer à l’avance une tactique de musellement. La force offensive des Eléphants, est connue. Elle est presque toujours alimentée par un milieu de terrain compact et mobile. La défense était considérée comme le pan du mur lézardé. Mais là, avec seulement un but encaissé, elle montre qu’elle est jusque là la meilleure du tournoi. Mais la perfection n’étant pas de ce monde, l’équipe ivoirienne présente tout de même des failles. Les latéraux plus offensifs, ne démontrent pas vraiment du métier dans la tâche qui est la leur. Quelquefois moribonds, Eboué et Boka redoutent les contacts. Préférant reculer quand l’adversaire avance vers eux. Et ce n’est pas tout. Le jeune portier, Copa Barry n’a pas encore du métier, même si au fil des matchs, il gagne en confiance et en assurance tout de même. La seconde difficulté, réside sans doute dans le choix des joueurs. Il n’est pas aisé pour Gili de préférer un tel à un tel. Surtout avec la blessure de Kolo, le choix est devenu complexe entre Faé et Romaric pour combler le vide laissé par Zokora rétrogradé en défense. Au total, les Eléphants c’est du solide. Mais la difficulté majeure se situe pour des observateurs, dans la combinaison intelligente des éléments.
Source : Soir info

A lire aussi ...

TOP