Marc Wilmots, comme annoncé, est arrivé à Abidjan dans l’après-midi du mardi 21 mars 2017. Avant sa présentation officielle, le technicien belge a livré ses premiers mots de futur sélectionneur des Eléphants.

Marc Wilmots, que savez-vous de la Côte d’Ivoire ?

Je ne sais pas grand-chose de la Côte d’Ivoire. Mais j’ai pas mal d’informations sur son équipe nationale. J’étais très intéressé par l’équipe nationale.  C’est  une très belle génération de joueurs. Je dirai même qu’il s’agit d’une génération en or. Quand le challenge m’a été proposé, je me suis dit pourquoi pas ?

Comment le contact a-t-il été établi avec la Fédération ivoirienne ?

Après le championnat d’Europe, j’avais besoin d’un nouveau challenge, d’une nouvelle aventure. Le président de la Fédération ivoirienne de football est entré en contact avec moi. Dans ce cas de figure vous avez le choix entre deux réponses. Oui ou non. J’ai décidé d’y aller.

Avez-vous pourtant mis du temps à vous décider surtout que vous aviez des propositions plus alléchantes, nous a-t-on appris?

Nous avons eu des contacts réguliers depuis que le président m’a contacté. Comme je vous l’ai dit, le challenge  m’a tout de suite intéressé. A partir de là tout s’est enchainé. Cela s’est fait tout naturellement.

Comment appréhendez-vous ce nouveau challenge après celui de la Belgique ?

Je crois qu’il y a du travail. Je sais aussi  que l’union est un aspect important en Côte d’Ivoire.  C’est  donc un élément sur lequel nous allons mettre l’accent.

Quels sera la nature des premiers pas de Marc Wilmots à la tête des Eléphants ?

Je sais que nous avons été éliminés au premier tour de la CAN 2017.  Forcément cela laisse des traces douloureuses. Il y a quelque chose à faire dans ce sens. Il faut donc  remobiliser le groupe. La vie du football est ainsi faite. Il y a des hauts et des  bas. Nous allons donc  essayer de remonter vers le haut.

Propos recueillis par KG