Yaya TOURE: «Je regrette mes propos tenus à l'encontre du coach LASLO BOLONI»
Yaya TOURE: «Je regrette mes propos tenus à l'encontre du coach LASLO BOLONI»
Yaya très fougueux sur le terrain et aussi direct dans ses propos, quand on sait que tu t’es exprimé, suite au limogeage de l’ex-entraineur, en ces termes : « Je suis très content qu’il soit parti … » ; N’as-tu pas rencontré de problème suite à cela ?
Vous savez notre milieu est ainsi fait, lorsqu’on dit des choses à chaud et bien c’est pas toujours évident, ça vous crée des problèmes. Moi j’ai assumé puisque ça n’a pas été facile pour le reste du championnat. J’avais la pression de mon entourage mais chaque homme a des difficultés et elles font partie de notre vie. Aujourd’hui après maintes réflexions je suis désolé pour moi mais aussi pour la personne qui a été offensé.Peut être difficile au début de nos relations mais il est la personne qui m’a coaché et permise d’atteindre certaines performances physiques que je n’avais pas auparavant.
… Il ya donc eu un fort echo après ce que tu avais dit, ça a été beaucoup repris ?
Certes il eut beaucoup de reprises de mes propos mais on ne négligera pas le fait que j’ai été assez dur avec lui, c’est un entraîneur alors la prochaine fois je m’abstiendrais de trop vite m’exprimer comme je l’ai fait.
L’avenir de Yaya à MONACO ou dans un autre club ?
Il ya beaucoup de choses qui se disent mais je me sens assez bien à MONACO ; c’est ma première année dans ce club, la prochaine saison s’avèrera certainement meilleure.
… La liga espagnole ne vous intéresse pas ?Bien sûr que c’est une ambition, j’ai toujours envie de progresser mais je ne veux pas brûler les étapes. J’ai l’âge qu’il faut alors je veux y aller pas à pas.
Côté mariage ?Je suis marié, père de deux enfants et tout va bien pour moi donc je suis heureux dans ma vie de famille.
Avec les éléphants est-ce que ta place est menacée ?La concurrence est très importante, sans elle nous ne sérions pas à ce niveau. Mais je pense que la sélection nationale aujourd’hui est telle que nul n’est indispensable, nous avons tous ceux qu’il faut en sélection. Selon moi nous avons 2 ou 3 équipes et nous devons en tirer énormément profit. Le coach Stielike peut être heureux d’avoir cet échiquier de joueurs professionnels sur le terrain.
Aller à Bouaké c’était un mythe, est-ce pour toi une joie ou une crainte?Plutôt une joie du moment où c’est un acte pour la Paix ; je suis heureux que la Côte d’Ivoire tout comme la France, va jouer dans les villes de l’intérieur comme Bouaké, Yamoussoukro. C’est pour moi une grande joie de me rendre à Bouaké pour disputer ce match.
Le site Sport-Ivoire, que peux-tu dire à tes fans ?Mes fans devront comprendre que je ferai encore plus d’effort pour atteindre des niveaux de performances pouvant leur apporter de la joie.
Interview réalisée par Sautiguy Pegnouwara
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