L’ASEC est qualifié pour les 8è de finale de la Ligue des Champions. Une joie qui aurait pu être immense si le tableau d’affichage avait évolué en faveur des jaune et noir. Car, dimanche, face au Kaizer Cheifs, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué pour faire tressaillir les buts de Khune Itumeleng. La frayeur, c’est pourtant les Amakhosis qui la suscitent en premier, dans le camp ivoirien. Dans un match assez tactique où l’ASEC acceptât de procéder par contre, laissant le cuir à l’adversaire, le Kaizer aurait pu bénéficier d’un penalty. Si Georges Maluleka fut déstabilisé dans la surface Mimosas par Kangouté Adama, Aurélien Wandji, l’arbitre camerounais de la partie ne bronchât guère. A la pause, les Mimosas devançaient pourtant les Amakhosis au nombre de tentatives infructueuses, avec 7 tirs dont 2 cadrés, contre 2 et 1 cadré.

Des stats qui confortent Traoré Siaka dans sa stratégie ultra défensive. Si Camaldine Abraw, alimenté par Siphiwé Tchabalala, pèse sur la défense ivoirienne, les meilleures actions sont Mimosas. A la 48è, Bakayoko Adama, lancé depuis sa moitié de terrain, élimine toute la défense sud-africaine avant de buter sur Khune Itumeleng. Une action après laquelle l’attaquant Mimosas sort sur blessure (63è). Sept minutes plus tard, Zakri Krahire entreprend également un slalom avant d’être bousculé, à son tour, dans la surface du Kaizer. L’arbitre de la partie reste de marbre, comme se fut le cas lors de la première période. Les 5 minutes de temps additionnel auraient pu profiter aux Amakhosis qui ont le pied carré dans une surface bondée de l’ASEC Mimosas. Sans être étincelants ni ennuyeux, les Mimos arrachent leur billet pour les 8è de finale de la Caf Ligue des Champions, au prix d’un nul vierge (0-0). Le seul représentant ivoirien en vie, affrontera le Al Ahly de Tripoli qui a sorti Al Hilal du Soudan (2-1, 0-1).

Patrick GUITEY