Dans le groupe E des éliminatoires Can-Mondial 2010, la Côte d’Ivoire a déjà arraché le seul ticket pour le Mondial  en Afrique du Sud. Ne reste plus que deux places pour la CAN en Angola. Une bataille qui, selon Ismaël Bangoura, semble perdue d’avance pour la Guinée.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Le 14 novembre au stade Félix Houphouët-Boigny, ce sera mission kamikaze pour le Syli National de Guinée. Les Eléphants de Conakry lanternes rouge du groupe E derrière l’étonnante sélection du Malawi sont obligés de vaincre leurs homologues ivoiriens en attendant une défaite des Flames devant le Burkina Faso pour espérer décrocher le ticket pour la Coupe d’Afrique.
 
Equation bien trop compliquée pour Ismaël Bangoura qui, pensant «aux difficultés de l’équipe de la Guinée» n’espère plus.  «On a perdu 2-1 notre dernier match à Accra, au Ghana, contre le Burkina Faso. On se retrouve 4èmes et derniers de notre groupe derrière le Malawi. On n’est pas certain de se qualifier pour la CAN. Tout se jouera lors de la 6ème journée, en Côte d’Ivoire. Aucune chance que les Ivoiriens laissent filer le match. Ils voudront gagner chez eux», a affirmé l’attaquant vedette de la Guinée sur footafrica365.fr.
 
Même si tout espoir de participer à la CAN reste énigmatique pour l’attaquant du Stade Rennais il faudra se donner corps et âme à Abidjan pour passer devant les Eléphants de Côte d’Ivoire dans un autre choc de la sous-région ouest-africaine. «Ce sera un derby et il faudra le gagner», a-t-il affirmé.
 
Et si le Syli ne devrait pas être présent à la CAN 2010 après avoir terminé en quart de finale de celles de 2004, 2006 et 2008, la faute incomberait à la grande instabilité à la tête du staff managérial. « C’est délicat de changer deux fois de sélectionneurs comme ça. Et puis le coach actuel n’a pas eu beaucoup de temps pour découvrir les joueurs. Il ne connaît pas encore parfaitement leurs qualités, leurs états de forme. C'est difficile pour lui. Et une semaine pour travailler tous ensemble, c’est trop court».
Par Patrick GUITEY