Madame Adebayor :" ADEBAYOR n’est pas capricieux "
Madame Adebayor :" ADEBAYOR n’est pas capricieux "
Dotée d’une belle stature (1,78 mètre et 56 Kg), la femme du footballeur international togolais du club anglais d’Arsenal était présente à Abidjan où elle a bien voulu confier à « Stades d’Afrique » les secrets de sa vie avec Emmanuel Adebayor.
Qu’est ce- qui vous amène à Abidjan ?
Je suis venue avec Mado (Madame Touré Kolo). Elle m’a proposé de l’accompagner, surtout que nous avons un temps libre. Nos maris sont avec les sélections nationales du Togo et de la Côte d’Ivoire pour les éliminatoires de la CAN 2008. Je voulais connaître la Côte d’Ivoire. Nous avons donc effectué le voyage d’Abidjan, le temps qu’ils finissent de jouer et nous rentrerons à Londres.
Est-ce votre première visite en Côte d’Ivoire ?
Oui. C’est la première fois. Je dois vous dire que ce pays est magnifique. Il y a de l’ambiance et les gens sont sympathiques et agréables. La ville d’Abidjan est magnifique. Je compte en tout cas revenir avec mon mari pour passer un plus long séjour. C’est aussi le souhait de Manu (ndlr : Emmanuel Adebayor) qui n’est pas encore venu à Abidjan.
En plus d’être la compagne d’Emmanuel Adebayor que faites-vous dans la vie ?
Etant donné que j’ai fait du mannequinât, je fais des fois des pauses photos pour des magazines. J’ai une formation en esthétique. Je fais également des études en anglais pour avoir un diplôme en plus. Dans la mesure où j’ai des projets d’investissement. Notamment la création d’instituts de cosmétique en Angleterre et au Togo.
Vous dites que vous avez fait du mannequinât ?
J’ai défilé lors du FIAM au Niger, pour la maison Woodin Vlisco au Togo.
Depuis quand partagez-vous la vie d’Emmanuel Adebayor ?
Cela fait déjà sept petites années. Je sais que vous allez chercher à savoir où nous nous sommes rencontrés. Ca remonte au début de l’année 2001. Nous nous sommes rencontrés au Togo. Manu n’avait pas encore le statut de footballeur professionnel. Il était à l’époque au centre de formation de Metz.
Entre vous et Adebayor, tout s’est semble-t-il vite passé. Très accrocheur, votre mari, dit-on, ne vous a laissé le temps.
Accrocheur ! (Rire) Je peux vous dire qu’il était déterminé. Il venait très souvent me voir. Et tout est parti ainsi.
Aussi facilement que vous le dites ?
C’est le destin. Mais, je dirais que nous nous sommes aimés. Nous nous aimons encore et c’est pour toujours. Manu et moi sommes déterminés à fonder une belle famille. Avoir des enfants et avoir de bons projets d’investissement.
Qu’est-ce que votre mari aime en dehors du football ?
Il aime beaucoup le cinéma et les séances de jeu vidéo. Il aime aussi la bonne ambiance et la danse.
Il aime dit-on, surtout la musique ivoirienne. Qu’est-ce qui explique cette passion ?
Au Togo, les boîtes de nuit jouent la musique ivoirienne, si bien que tous les Togolais l’aiment et l’ont adopté. Du coup, Manu a aimé cette musique depuis qu’il était encore à Lomé. Et Manu, c’est quelqu’un qui aime beaucoup danser. Surtout sur la musique africaine.
Après chaque but, on le voit très souvent esquisser des pas de danse d’un genre particulier avec son coéquipier Thierry Henry. D’où vient cette inspiration ?
C’est Emmanuel Eboué qui lui a appris cette danse. Je ne connais pas la dénomination exacte de la danse. Mais avant les matches, ils font chacun le pari de la faire au cas où l’un d’entre eux marque un but.
Dans des situations données, Adebayor n’a pas pourtant ce visage d’ange. Visiblement, c’est quelqu’un de capricieux en sélection nationale ?
Je ne suis pas sûre que ce soit quelqu’un de capricieux. Il n’est pas coléreux. Il faut être avec lui pour le connaître (…)
Pourtant, il a été présenté comme quelqu’un de très difficile à vivre.
Non ! Pas du tout, il n’est pas difficile à vivre. Ce sont peut-être des réactions spontanées qui font qu’il s’emporte. Ce n’est vraiment pas son genre de nuire. Il ne le pense d’ailleurs pas. C’est quelqu’un de très humain et chaleureux. Il faut vivre avec lui pour le connaître. C’est quelqu’un de très gentil. Il aime aller vers les gens. C’est quelqu’un qui est sympa avec tout le monde. Et face à certaines situations, quand je lui dit de ne pas se fâcher, il se calme.
Selon vous, quelles doivent être les qualités d’une épouse de footballeur professionnel ?
C’est d’abord de bien s’occuper de son mari et de lui apporter les conseils nécessaires parce que la carrière d’un footballeur ne dure pas longtemps. Au football, la carrière s’étend généralement sur une dizaine d’années. Et cela, pour les plus chanceux. Dans la mesure où un joueur peut toujours contracter une grave et longue blessure. Je peux dire que le premier rôle d’une femme de footballeur est d’apporter les meilleurs conseils à son mari. Des conseils qui peuvent aller dans le sens des investissements et de bons projets sociaux. Vous savez que nos maris n’ont généralement pas le temps. Ils partent aux entraînements, aux matches. Ils n’ont donc pas le temps nécessaire pour y penser. Il nous appartient donc de le faire et de les ramener très souvent sur les réalités sociales et familiales après l’euphorie des matches. Surtout qu’ils sont considérés comme des stars.
Dans quel domaine d’activité a-t-il déjà investi ?
Dans l’immobilier.
Vous n’avez pas encore d’enfants. Combien comptez-vous avoir ?
Deux ou trois.
Après vos fiançailles, à quand le mariage ?
J’ai connu Manu à l’âge de 17 ans. Il était aussi jeune que moi. Par la grâce de Dieu, le mariage est pour très bientôt.
Adebayor compte-t-il rester à Arsenal ou envisage-t-il d’aller sous d’autres cieux ?
Cette idée ne lui traverse pas l’esprit. Arsenal a toujours été le club de cœur de Manu. Depuis toujours, il a aimé jouer en Angleterre et surtout à Arsenal. C’était son rêve. Il me disait comme ça « Charité, il faut que je joue à Arsenal ». L’objectif de Manu est de rester encore en Angleterre pour toujours et y faire la preuve de son talent.
ADAM KHALIL
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