can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • Il y a 28 min 10 secBasket-NBA : Les Dallas Mavericks ont prolongé le contrat de leur entraîneur principal Jason Kidd
  • Il y a 31 min 44 secJO Paris 2024-Basket : Rudy Gobert retire sa candidature pour être porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques
  • Il y a 36 min 49 secFootball-RD Congo : 4 à 5 mois d'indisponibilité probable pour Cédric Bakambu blessé au tendon du muscle fémoral droit
  • Il y a 41 min 25 secFootball-France : Kylian Mbappé accepte de défier Usain Bolt sur 100 mètres
  • Il y a 2 heures 11 minFootball-Ligue 2-19è journée : ISCA 1-1 Issia Wazy -- Africa Sports 3-2 OFC Adiaké
  • Il y a 7 heures 49 minJO Paris 2024 : Didier Drogba va porter la flamme olympique à Marseille, ce jeudi 9 mai

Interview - CAN Junior 2007 - Michel Troin, entraîneur des Eléphanteaux - ``Mes éléments étaient physiquement diminués``

CAN

Interview - CAN Junior 2007 - Michel Troin, entraîneur des Eléphanteaux - ``Mes éléments étaient physiquement diminués``

25 January 2007 0
Interview - CAN Junior 2007 - Michel Troin, entraîneur des Eléphanteaux - ``Mes éléments étaient physiquement diminués``

Les Eléphanteaux de Côte d'Ivoire pour leur premier match ont été battus par les Congolais (2-0). Une défaite que l'entraîneur Michel Troin que nous avons approché explique par une diminution physique de ses éléments.
Coach, pour leur grand début à la Can, les Eléphanteaux sont tombés face au Congo 2-0. Qu'est-ce qui n'a pas marché car on a vu une équipe très empruntée qui est apparue fébrile sur le plan psychologique.Je pense globalement qu'on n'a pas assisté à une belle rencontre de la part des deux équipes. Les conditions climatiques étaient très délicates. On a eu de part et d'autre et surtout chez les Congolais, des joueurs qui avaient des crampes en première mi-temps. Il fallait être sur le terrain et les joueurs me l'ont avoué. C'était vraiment accablant, très difficile de jouer. Je pense que la suite du tournoi va être difficile s'il ne pleut pas, si la fraîcheur ne venait pas, les matchs à 14 heures seront tous de mauvais matchs. Ce ne sera pas jouable. Je connais la condition physique de mes joueurs. On a la chance d'avoir une équipe qui a des arguments dans ce domaine mais on a bien fini la rencontre parce qu'il y avait un peu plus de fraîcheur et des temps morts en 2è mi-temps qui ont fait que nous étions un peu plus en jambe. Sinon, en première mi-temps, c'était infernal. Je ne sais pas exactement la température qu'il faisait mais c'était très difficile à jouer. Objectivement et sans vouloir m'occuper du Congo, si vous revoyez leur match, ils n'ont pas été convaincants non plus. Je pense.
Justement, on attendait dès lors une équipe plus offensive mais elle a plutôt attendu derrière. Pourquoi ce choix?Ce n'est point là notre choix. Nous avons évolué avec trois attaquants qui n'ont pas été efficaces, qui ont eu du mal à passer. On a toujours joué pareil. Que ce soit en Angola ou en Tunisie lors des éliminatoires, nous avons toujours évolué avec trois attaquants. Là encore, nous avons espéré que nos attaquants demeurent efficaces mais ils ne l'ont pas été. Koffi Mechac par exemple est tombé sur un défenseur qui a gagné pratiquement 9 duels sur 10, donc il n'a jamais pu prendre la profondeur qu'il faut. Abdoul Ouédraogo sur le côté droit n'a pas réussi à passer aussi. On a eu donc des ballons devant mais, comme vous le dites, nous n'avons pas été dangereux.
Et le milieu de terrain, une explication sur le passage à vide total?Je pense qu'au milieu, nous avons au départ péché par manque de puissance. Et ça, nous le savions. Nous avons une équipe jeune par rapport à l'adversaire. Nous avons été dominés au niveau de l'impact physique mais cela s'est débridé après. Par contre, nous avons pris l'ascendant en 2è mi-temps.
Nous avons plutôt senti que votre équipe a laissé l'initiative du jeu aux Congolais sans chercher à briser leur élan sauf en fin de rencontre.Ah là je pense que vous n'avez pas bien vu le match. Je pense au contraire que nous avions plus souvent le ballon qu'eux. Vous nous dites qu'ils ont eu l'initiative du jeu, je ne vois pas très bien. Nous avons au contraire eu plus souvent la balle qu'eux. Je suis désolé mais nous avons été plus maîtres du ballon qu'eux. Si vous me parlez des 15 premières minutes oui. Comment voulez-vous que ça soit autrement. Devant un stade plein et devant le public, les Congolais se devaient de tout tenter. C'est naturel et nous avons dans cette perspective recommandé à nos garçons de rester calmes à l'entame. Il nous fallait les contenir pendant les quinze ou vingt premières minutes et les passer sans encombre pour espérer débloquer le jeu après. On ne pouvait quand même pas se livrer d'entrée de jeu.
Il y a aussi que par rapport à votre milieu, Diomandé Mé Aboubacar, qui était titulaire avec l'Asec en ligue des champions la saison dernière, est toujours sur le banc de touche alors qu'on devrait pouvoir profiter de son expérience.Je vous dis simplement qu'il est entré trois fois avec les juniors. Je vous demande de faire le constat de ces trois remplacements.
Peut-être parce qu'il a du mal à prendre les matchs en cours. Pourquoi ne tentez-vous pas de le titulariser d'entrée pour voir la réaction?Vous savez que nous avons fait plus de 110 entraînements avec le groupe et plus de 20 matchs. Je connais mes joueurs. Peut-être est-il vrai qu'il se sent mieux dans son équipe d'origine, dans un autre système. En tout cas, moi je l'ai suivi toute l'année ainsi que tous ses matchs en ligue des champions à Abidjan... Seulement, ce sont des choix et j'ai dû les faire. Si demain, il devient convainquant et j'espère qu'il va progresser dans ce domaine là, il jouera, il n'y a aucun problème à mon niveau. Mais il faut qu'il soit meilleur. Au milieu de terrain, avec les Kouassi Laglais, Yao Martial, Kouakou Dieudonné, je ne pense pas que ce soit dans ce domaine que nous avons péché. Je ne le pense pas, c'est plutôt devant qu'on a eu des difficultés par rapport au milieu.
On n'a pas non plus compris pourquoi vous avez gardé aussi longtemps votre latéral gauche sur le terrain alors qu'il n'était visiblement pas dans le coup?Simplement parce que j'ai voulu voir comment cela allait se passer. On était un peu en difficulté mais on n'a vraiment pas été en difficulté par rapport à ça. Et je me disais qu'il fallait garder les remplacements pour l'aspect offensif car là nous en avons vraiment besoin. Et, vous avez remarqué qu'une fois il sort, ça nous empêche d'utiliser un attaquant. Et c'est ce qui s'est passé.
Demain, vous jouez le match du quitte ou double, comment appréhendez-vous encore une fois ce match, comment le préparez-vous dans la tête?Je pense qu'il ne faut pas toujours se focaliser sur soi-même. Il faut voir aussi l'adversaire. Vous savez aussi que généralement, on dit que chaque match a sa vérité parce que justement chaque match est différent d'un autre. Aujourd'hui, on a un tel comportement, demain, on en a un autre. Vous faites un match à Abidjan et vous avez des joueurs qui sont dynamiques, qui sont impressionnants. Mais vous prenez les mêmes joueurs à l'extérieur et vous les retrouver, pas parce qu'ils ont perdu leurs repères, craintifs. Donc, chaque match réserve son lot de surprise et malheureusement, comme je le dis, ce sont des choses que l'on découvre au cours du match.
Avouez-vous donc que vos garçons ont été victimes de l'environnement?Je pense surtout qu'il a été motivant pour les Congolais. Et puis, il y a un détail qu'il ne faut pas oublier et ça, tout le monde l'a vu quand même. Sur le premier but, le hors -jeu était flagrant et ça c'est grave.
Le Matin d'Abidjan

TOP