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Didier Zokora (Eléphants) " Tout pour la victoire à Madagascar

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Didier Zokora (Eléphants) " Tout pour la victoire à Madagascar

21 March 2007 0
Didier Zokora (Eléphants) " Tout pour la victoire à Madagascar

Didier Zokora dit Maestro traduit toute la détermination des Eléphants de gagner à Madagascar. Mais il a un respect pour cet adversaire. Qui n’est pas une foudre de guerre.
Le nouvel entraîneur des Eléphants est arrivé avec sa façon de voir les choses,  l’un des changements fondamentaux se situe au niveau de l’axe central, où vous êtes associés à Kolo ; que pensez-vous donc de cette recomposition de quatre à trois ?C’est vrai ce n’est pas évident. Auparavant, nous jouions avec quatre défenseurs. Mais avec sa vision des choses, le coach a réussi à nous faire adhérer à ce système. A son sujet, je dirai que c’est un entraîneur assez rigoureux, discipliné et disponible. Je pense qu’il va énormément apporter au foot ivoirien sur le plan tactique. Avec un coach allemand, c’est la "gnac", l’envie, la volonté, le moral, le mental, c’est le petit plus qu’on n’avait pas. On en apprendra beaucoup de lui.
Face à la Suède, vous avez joué libéro, le poste que vous occupiez à l’Académie, comment vous y êtes senti, cela vous a plu ou l’avez-vous fait pour les besoins de la cause ?Non, c’est un poste que j’aime bien, qui permet au joueur de beaucoup toucher le ballon. Je n’ai eu aucun problème à rejouer là.
Maestro, aujourd’hui vous êtes l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe, quel regard portez-vous sur l’équipe, son parcours depuis l’arrivée de Stielike ?Avec lui, on a joué contre le Gabon, la Suède et la Guinée. Trois matchs, trois victoires ce n’est pas ma, c’est plutôt bien. Sincèrement, c’est un entraîneur que je trouve bien. Avec Didier, Kolo, les cadres que nous sommes nous nous battrons avec les autres pour conduire l’équipe le plus loin, au plus haut niveau. Avec la sélection que nous avons, nous sommes, capables de ramener des trophées à la Côte d’Ivoire, autrement ce serait du gâchis avec un tel potentiel. Que ce soit aussi bien en matchs amicaux qu’officiels, nous donnerons toujours le meilleur de nous-mêmes.
En tant que l’un des cadres de cette formation, vos adversaires du groupe pour la CAN ne sont pas de gros morceaux, cela ne constitue-t-il pas un handicap pour les phases finales en cas de qualification ?Pour nous, tous les matchs sont importants. C’est vrai que ces pays là sont plus faibles que nous, mais nous respectons tous nos adversaires. Nul n’est à l’abri d’une surprise. Pour la CAN, l’idéal pour la préparation serait de rencontrer de grandes nations de foot, de se frotter aux grandes équipes de foot.
Dans un entretien qu’il nous a accordé, Stielike a également mentionné cette nécessité de jouer contre  des pays plus forts, de disputer des matchs amicaux pour une préparation correcte.Oui, pour moi, c’est évident. Il a raison. Si on veut progresser, il faut jouer contre plus fort que nous. Cela nous permettra aussi de grimper dans le classement mondial où nous sommes 18ème pour le moment. Avec de telles rencontres, nous gagnerons aussi en maturité.
Alors, Madagascar dans trois jours, comment abordez-vous cette rencontre ?Comme je l’ai dit, toutes les rencontres sont importantes. Nous n’y allons pas en nous disant qu’ils sont plus faibles que nous. Un adversaire est à respecter, quelles que soient ses forces, ses faiblesses. Le moral est bon et notre seul objectif, c’est de gagner des points. Donc nous devons gagner.
Comment s’est passée votre intégration à Tottenham ?J’ai eu la chance d’avoir dans l’équipe des joueurs français comme Pascal Chimbonda, Steed Malbranque et Taarabt Adel. Cela a facilité mon adaptation à la vie anglaise. Ils m’ont tout de suite entouré et apporté leur soutien.
Content d’y être ?Bien sûr, parce que depuis ma tendre enfance, j’ai toujours r^vé du championnat anglais. Il me convient car j’aime ce jeu anglais, assez agressif et ça va vite et les Anglais ont de beaux stades.
Mais, on ne vous voit pas souvent à l’œuvre, contrairement à votre passage à Saint-Étienne où vous étiez un des joueurs les plus importants ; est-ce le style de jeu qui vous pose problème ou y a-t-il d’autres raisons à cela ?Si on comptabilise, j’ai tout de même disputé une bonne vingtaine de matchs. Il est vrai qu’à mon arrivée, le coach avait son équipe en place, il m’a également fallu m’adapter au système de jeu. Je pense que pour une première saison, avec plus de vingt cinq matchs joués, ce n’est pas mal, c’est même important. J’ai été plus titulaire que remplaçant. Pour la suite, je vais continuer à travailler afin de pouvoir jouer tous les matchs.
Donc, il n’y a pas d’inquiétudes à se faire, vous êtes plutôt sur une pente ascendante…Pour moi, à parler franchement, ce résultat de matchs joués n’est pas négligeable, c’est normal et très encourageant. Il faut savoir que lorsqu’on arrive dans un pays, les débuts ne sont pas faciles. Donc, ce n’est pas évident ; et le championnat anglais est un des championnats les plus difficiles. Disputer 25 matchs d’affilée n’étais pas quelque chose d’acquis quel que soit votre talent ; et quand bien même, il y a eu ces quelques rencontres que je n’ai pas jouées et que je comprends. A moi maintenant de m’adapter à la situation afin que la saison prochaine ma performance soit meilleure.
Tottenham a difficilement débuté la saison, il y a un mois et demi à peu près, vous étiez 11ème et aujourd’hui le club occupe la 7ème place du classement, ça fait plaisir…Oh oui, c’est sûr. C’est vrai que nous avions mal commencé le championnat, mais par la suite, nous nous sommes ressaisis et malheureusement, quelque temps après, nous avons chuté. Mais Dieu merci, nous avons pu rebondir, refaire notre retard, gagner des points et aujourd’hui, nous sommes septième. Notre ambition est de figurer parmi au moins les cinq premiers. Il ne faut pas oublier que cette année, nous sommes engagés en coupe de l’UEFA dont nous allons d’ailleurs disputer le mois prochain le match aller des quarts de finale. Notre souhait est de nous maintenir pour pouvoir jouer l’UEFA qui est un challenge important.
Mais Maestro, lorsque vous visiez le championnat anglais, pourquoi n’avoir pas choisi des clubs plus prestigieux comme Manchester, Chelsea, ou encore Arsenal, d’autant plus que je crois que ces clubs vous avaient sollicité ?Tout à fait, notamment Manchester et Arsenal. J’ai fait un choix sportif et pour moi, je pense avoir fait le meilleur choix. Pour une première saison, je voulais un club qui est en dessous de ceux-là. Pour moi, Tottenham, c’est un tremplin, pour me donner des chances d’avoir un temps de jeu important ; ainsi je pourrais intéresser d’autres clubs et à ce moment-là on verra.
Vous pensez qu’à Arsenal ou Manchester, vous n’auriez pas pu vous exprimer et totaliser un temps de jeu correct ? Vous aviez l’opportunité d’y être, pourquoi laisser passer le temps, en bifurquant vers un autre club ?On peut se poser la question. Mais, c’est un choix de carrière, je veux évoluer de façon progressive et les conseils reçus m’ont conforté dans mon option.
Interview réalisée par notre correspondante permanente en FranceMaï Coulibaly (Supersport)

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