L’Olympique de Marseille n’a plus son destin en main en ce qui concerne le titre de champion de France. Mais, cela ne fait pas perdre à Baky Koné l’espoir. L’international ivoirien espère encore que son club sera sacré roi de l’Hexagone au soir de la 38è et dernière journée samedi.
Pour la succession de Lyon, Marseille n’a plus de questions à se poser. Samedi lors de l’ultime journée de la Ligue 1, l’équipe olympienne doit obligatoirement s’imposer devant Rennes et attendre dans le même temps, que les Girondins de Bordeaux trébuchent à domicile face à Caen. C’est dire que les Phocéens n’ont pas leur destin en main. Un destin qu’ils ont (définitivement) perdu lors de la 36è journée en s’inclinant devant le sextuple champion sortant.
Pour l’attribution du titre de champion 2009, tout le monde ne voit donc que l’équipe entrainée par Laurent Blanc. Sauf Baky Koné qui croit aux chances des siens. L’attaquant ivoirien, qui est revenu à la compétition après une longue blessure au mollet, veut croire à un miracle. Si le petit buteur des Eléphants se félicite du ticket de Ligue des champions déjà gagné par l’OM, il rêve d’une soirée idéale samedi qui verrait Marseille coiffer Bordeaux sur le fil.
L’ancien Niçois ne veut absolument pas abdiquer avant le coup de sifflet final de la saison. « On sait que ce n’est pas encore fini même si on n'a pas les cartes en main. On se donne tous les moyens pour finir champions et on verra bien samedi », dit-il. Pour le joueur ivoirien, le plus important serait que Marseille remplisse sa part de mission en battant Rennes. « A nous de faire notre boulot, c'est-à-dire gagner samedi. Et après on va croiser les doigts », ajoute-il.
Baky Koné s’est également exprimé sur l’absence de Brandao, Cana et Valbuena, trois joueurs important de l’équipe marseillaise. Il exhorte à ne pas penser aux absents. « On est un groupe étoffé et plein de qualités. Ce sont des joueurs importants mais il faut faire avec. On espère gagner ce dernier match », conclut un Baky qui chargera une partie des espoirs du peuple phocéen ce samedi.
Par Abdoul KAPO