<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Vahid Halilhodzic n’a pas atteint l’objectif que lui a assigné Jacques Anouma, celui de remporter la CAN 2010. Après cet échec Vahid doit-il déposer le tablier ?

 
Après l’élimination en quart de finale d’une CAN 2010 pourtant promise aux Eléphants à l’avis de plusieurs observateurs, des décisions sont annoncées par le président de la FIF, M. Jacques Bernard Anouma. Et parmi elles, l’ont craint un probable limogeage de Vahid Halilhodzic. 
 
La question est à présent de savoir si la tête du franco-bosniaque est nécessaire pour l’avancée ou la prise de conscience des Eléphants vers une dynamique de victoire. Arrivé  en mai 2008 à la tête des Eléphants, le caractériel manager qui a fait ses preuves au Raja, à Lille à Rennes puis au PSG, se voit confronté à l’indiscipline de certains joueurs ivoiriens. Un tableau peu commun avec lequel il s’accommode difficilement. Avec des seconds couteaux, puis l’équipe type des Eléphants, Vahid réalise 20 matchs (12 officiels et 8 amicaux). Avec 10 victoires, 9 nuls et 1 défaite. Avec 39 buts inscrits contre 15 encaissés, les Eléphants de Vahid Halilhodzic  intimaient le respect et inspiraient la confiance de leurs supporters avant le rendez-vous continental.
 
Le bilan de 20 matchs s’écroule devant celui de trois rencontres de la CAN 2010. 1 nul, 1 victoire, 1 défaite et le rêve d’un second trophée continental est renvoyé aux calendres, enfin jusqu’en 2012. Mais avant la CAN au Gabon et en Guinée Equatoriale, il faut s’attendre à compter quelques nouveaux visages à la tête de la sélection ivoirienne. Car Vahid, seul père de la contre-performance, qu’il «assume» comme un grand, est sur une chaise éjectable.
 
En tout cas, les grandes décisions annoncées par Jacques Anouma englobent le départ du technicien franco-bosniaque. Mais alors que des problèmes de forts «égos» semblent être à la base des échecs successifs des Eléphants, le départ du sélectionneur est-il la solution d’une stabilité ? A 5 mois de la coupe du monde en Afrique du Sud, le président de la FIF continue d’hésité entre la continuité et un retour à zéro  mais surtout pas à moins 23. Car au premier mondial africain, faudra s’attendre a retrouver les mêmes 23 de la CAN ou presque.
 
Par Patrick GUITEY