<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />L’ASEC s’achemine allègrement vers un 24e titre de champion de Côte d’Ivoire. Le nul vierge enregistré dimanche face à l’Africa n’aura eu que pour incidence de freiner l’avancée de la marrée jaune et noir. Et pourtant, le sacre n’est pas aussi sucré que les Actionnaires l’auraient voulu.

 
Dans la grande sauce concoctée par Maxime Gouaméné, il manque la victoire sur l’éternel rival. Car cette saison, jamais l’ASEC n’aura réussi à vaincre les Aiglons qui eux l’ont fait en Coupe Nationale. «Etre champion sans avoir battu l’Africa reste comme un goût d’inachevé pour nous. Pour nous-mêmes et pour les Actionnaires, c’est pas du tout intéressant», a déclaré le coach mimosas.
 
Gouaméné comme Capello ?
 
Ce crime de lèse majesté pourrait emporter l’ancien attaquant de l’ASEC qui n’ose pas parler d’un avenir avec le club. En tout cas après cette saison. Car si l’ASEC demeure au sommet du football ivoirien, son jeu chatoyant avec une grande technique s’est effrité. Les enfants ne s’amusent plus. Ils souffrent pour vaincre. Des aspects qui peuvent s’apparenter à l’ère Capello au Real. De retour à la maison blanche en 2006, le titre de champion de la Liga n’aura pas conquis les socios qui lui reprochaient son jeu moins spectaculaire. La symétrie pourrait être tracée jusqu’à Sol Béni où les jours de Maxime sont bien comptés. Malgré un second titre de champion de Ligue 1 en tant que coach.
 
par Patrick GUITEY
patrick.guitey@sport-ivoire.ci