La conférence de presse d'avant-match, le moment pour afficher ses ambitions. Le Tchad, avant le duel avec la Côte d'Ivoire n'a pas dissout les siennes.

Tchad-Côte d'Ivoire ressemble à un grand écart, à tous les points. Une vérité loin de transformer les Sao en adversaires timorés face aux Eléphants.

Lundi face à la presse à la salle de conférence du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo, c'est Kevin Nicaise qui a lancé les hostilités, verbales.

« Le match de demain (ce mardi) sera à la portée de mes poulains », a souligné le sélectionneur national tchadien. Une confiance qui prend sa source dans l'amour que le technicien tchadien de 39 ans a pour sa patrie. « C'est l'amour du pays qui me pousse à réussir là où certains ont échoué, pour diverses raisons », avait-il déclaré.

Même son de cloche pour son capitaine. Casimir Ninga, absent lors du premier match face à la Sierra Leone, revient pour apporter son expérience au groupe des Sao. Ainsi, pas question de craindre des Eléphants. Surtout qu'il a évolué aux côtés d'un ancien de la maison : Giovanni Sio. C'était à Montpellier lors de la saison 2017-2018. Et que le Tchad ne sera pas à sa première face à un grand du continent.

« Nous jouerons onze contre onze, et voici le point le plus important, nous sommes dévoués pour cette qualification. Le Tchad avait déjà joué contre des grandes équipes comme celle de l'Égypte, alors nous n'avons pas peur de la Côte d'Ivoire », fait savoir Ninga Casimir. Et ce n'est pas une sortie gratuite. Car, en en novembre 2015 lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, les Sao avaient battu les Pharaons du Nil (1-0) avec un certain Kevin Nicaise en défense centrale.

Patrick GUITEY